Transcription - Episode 24

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Comment une cuillère à soupe de vinaigre de cidre avant chaque repas peut révolutionner votre santé - Marina Lemaire • 24

Caroline : Je suis avec Marina cet après-midi pour vous parler de vinaigre de cidre, et Marina, je vais te laisser te présenter.

Marina : Oui. Je suis trop contente d’être là déjà, pour commencer, avec toi. Donc je suis Marina. J’ai trente ans. Je suis la fondatrice d’Archie, qui est la première entreprise qui est spécialisée dans les bienfaits du vinaigre de cidre en France. Parce qu’on ne connaissait pas vraiment cet ingrédient en France, il y avait urgence, selon moi, à le revaloriser à la place qu’il mérite comme un ingrédient santé, pour prendre soin de soi en interne et en externe, et d’avoir un produit qui soit bon à boire parce que, aujourd’hui, ce qu’on cherche avec Archie c’est, c’est ce que je disais, le faire redécouvrir pour ses bienfaits santé, et ça passe à 80 % par le fait de l’ingérer, de le boire, avant le repas, après le repas. On en reparlera, mais, voilà. Donc, pour avoir l’ingrédient le plus qualitatif et le plus authentique qui soit, je me suis entourée de petits producteurs chez nous en Normandie, selon un cahier des charges qui est très strict, pour avoir un produit d’exception, et voilà. L’entreprise a deux ans maintenant. Et bon, je pense qu’on a commencé à se faire un petit nom dans les entreprises pour prendre soin de soi naturellement, je dirais, de façon assez large, et je suis très très fière de ça.

Caroline : Ouais, non, complètement. Moi en tout cas, c’est une entreprise que je suis depuis un moment, déjà parce que, niveau entrepreneur, je trouve que c’est trop chouette.

Marina : Ah c’est gentil.

Caroline : Et surtout oui, parce que je trouve ça génial d’avoir quelqu’un qui a décidé de remettre au goût du jour le vinaigre de cidre. Comme je te disais juste avant qu’on enregistre, moi j’en bois, à titre perso, depuis des années, le matin, principalement au réveil. En gros, un verre de vinaigre de cidre. Et qu’est-ce qui fait que tu t’es passionnée pour le vinaigre de cidre ? Que tu es tombée là-dedans ? Parce que je ne sais pas si ces choses ont été entendues, tu as lu ou voilà. Raconte nous un petit peu comment tu as découvert ça et pourquoi cet intérêt, tu vois, un peu spécial, pour le vinaigre.

Marina : Ouais. Je n’étais pas destinée à créer une boîte autour du vinaigre de cidre, ce n’était pas dans mes plans de carrière. En fait, j’ai eu la chance d’avoir de l’acné. C’était vraiment cool. Passés vingt-cinq ans, j’arrête la pilule et je me retrouve avec un corps qui déconne de partout en fait. Et c’était juste, pas immédiatement après l’arrêt, mais quelques mois après, je voyais que mon corps changeait. Et puis, j’ai commencé vraiment à développer de l’acné sur le visage, sur le dos et cetera, je ne comprenais pas trop. Et à développer d’énormes problèmes de digestion. Et donc j’ai commencé, comme à chaque problème que tu as, à aller voir les médecins, spécialistes de spécialistes et cetera, qui me faisaient monter dans l’échelle de traitement que je prenais, des médicaments toujours un peu plus forts, l’échec d’un traitement, m’en donner un autre et tout. Et je me suis dit, je n’ai pas décidé d’arrêter de me polluer en prenant la pilule, parce que je l’ai arrêtée pour arrêter de prendre des hormones, pour au final prendre d’autres choses, qui avaient potentiellement des effets secondaires encore pire. Donc, j’ai commencé à faire super attention à tout ce que j’ingérais. Et j’ai essayé d’obtenir un doctorat en moi-même tu vois, donc…

Caroline : J’adore le concept.

Marina : Quand je mangeais un ingrédient, ou une famille, je me disais « OK, donc là, ça me fait réagir comme ça », « OK, là j’ai plus de boutons quand je prends ça », « Là, mon ventre ce n’est pas possible », et à regarder chaque classe d’aliments comme ça. Et, à ce titre-là, un jour mon père me dit « Toi tu es en train de chercher partout, regarde ta grand-mère avait ça, ça peut peut-être t’intéresser. ». C’était des vieux remèdes de grand-mère. Et elle avait surligné que des trucs à base de vinaigre de cidre. Donc j’ai commencé à en prendre, parce que c’était, c’était très gros. Il y avait, enfin : Problèmes de digestion, une cuillère à soupe diluée dans l’eau ; Problème, c’était problème de peau, alors je ne sais plus s’il y avait écrit acné particulièrement, mais une compresse de vinaigre de cidre imbibée d’eau sur le visage. Je me dis bon bah, je vais appliquer ça.

Caroline : Oui, je veux dire, le test ne coûte pas très cher.

Marina : Ça ne coûte pas très cher. On est en Normandie, le vinaigre de cidre, c’est bon, je vois ce que c’est, j’ai accès à deux-trois trucs de qualité. Et donc je commence à en prendre, et ma vie est métamorphosée à partir de ce moment-là. Littéralement, je tombe amoureuse du vinaigre de cidre. Quand je le prends, je me rends compte que, quand je le prends pour mieux digérer, ça me fait un bien fou de façon immédiate, et qu’avec lui je peux remanger des ingrédients que j’avais jugés comme impossible à prendre pour moi.

Caroline : Genre tu…

Marina : Genre le gluten typiquement, quand je prenais du vinaigre de cidre, ça ne me faisait rien du tout, alors que pour moi j’étais une intolérante au gluten et je ne pouvais pas en bouffer. Et quand j’ai commencé aussi à l’appliquer sur mon visage, enfin j’ai fait les deux en même temps, donc je ne sais pas si c’est l’un ou l’autre, ou les deux, je suis sûre que c’est les deux maintenant, mais à ce moment-là, je ne savais pas ce qui faisait que du coup mon acné disparaissait. En l’espace de trois jours, c’était le jour et la nuit, mes parents s’en rendaient compte, et cetera. J’ai commencé à le faire prendre à mes proches, vu l’impact que ça avait eu dans ma vie. Et tout le monde y allait de son « Mais c’est fou, depuis que j’en prends », ma maman qui a une leucémie, qui est sous antibiotiques à vie, avait des soucis de transit, elle me dit « Mais c’est fou ! Depuis que j’en prends, ça va beaucoup mieux. ». Mon papa, qui est diabétique, me disait « Mes taux, ils sont bien meilleurs maintenant quand j’en prends. ». Et donc tout le monde y allait. Ça s’est propagé de mes proches à moins en moins proches, et tout le monde me posait des questions sur le vinaigre de cidre. Je me dis, mais en fait, moi je n’y connais rien, j’ai juste commencé à en prendre et voilà.

Caroline : Oui. J’ai juste testé. Je me suis rendu compte que ça me faisait du bien donc…

Marina : Voilà. Je n’ai rien d’autre à dire que prends le, une cuillère à soupe diluée dans l’eau. Et si tu as des problèmes de peau, tu le mets sur une compresse et voilà. Et en fait, ça m’a surprise d’avoir tous ces retours, et j’ai commencé à chercher, à un petit peu creuser l’info. Et c’est là que j’ai découvert un monde autour du vinaigre de cidre. Et que ce n’était pas juste dans ma tête ou mes parents pour me faire plaisir, c’est qu’il y avait vraiment eu des études, il y avait vraiment un marché important autour du vinaigre de cidre pour ses capacités, et ça depuis des siècles, qu’on s’en servait toujours comme ingrédient naturel pour prendre soin de sa santé, et cetera. Et en fait je me suis dit, mais comment on a pu s’affranchir à ce point, de ce produit, pour ses bienfaits santé, et qu’aujourd’hui quand tu dis vinaigre de cidre, tout ce qu’on a à dire « Oh c’est dégueulasse », « C’est pour cuisiner », « C’est aigre », machin, et sémantiquement, c’est vrai qu’il n’y a rien de sexy, c’est du vin aigre, et en fait voilà. Là a commencé à se faire une petite place dans ma tête, de se dire OK, il y a peut-être un truc à faire au niveau entrepreneurial, et donc en résumé, j’ai lâché ma vie d’avant pour me dire vas-y, je vais créer une boîte autour du vinaigre de cidre et le faire reconnaître à tout le monde.

Caroline : Et c’était quand que tu as découvert, que tu as commencé à découvrir les bienfaits ?

Marina : J’avais vingt-cinq ans, ça fait cinq ans maintenant. Ça fait cinq ans, l’entreprise a deux ans. Oui, non, j’avais peut-être vingt-six, vingt-sept, je ne sais plus exactement, mais, j’ai travaillé un an et demi avant la création d’Archie, donc ça fait trois ans et demi, quatre ans. Un an et demi avec un labo, et cetera à monter les fondations d’Archie, avant de lancer la boîte donc, ouais, j’avais vingt-six — vingt-sept.

Caroline : OK. Et maintenant tu as ton doctorat en vinaigre de cidre.

Marina : J’ai mon doctorat autoadministré, autoattitré.

Caroline : Et depuis du coup que tu as décidé de monter Archie, j’imagine que tu as donc lu, tu t’es encore plus renseigné sur le vinaigre de cidre. Est-ce qu’on peut rentrer un petit peu dans le détail de quels sont les bienfaits puisqu’ils sont multiples, nombreux.

Marina : Ouais.

Caroline : Je sais que vous avez décidé vous de segmenter un petit peu quand même la façon dont vous communiquez puisque, pour des besoins de communication. Mais ça m’intéresserait vraiment qu’on rentre dans les détails du potentiel en fait du vinaigre de cidre.

Marina : Ouais.

Caroline : Si tu as un petit peu, tu vois, d’explication, d’où ça vient, est-ce qu’il y a de la recherche, quel type de recherche a pu être fait, et cetera ? C’est des choses qui, je trouve, super intéressantes.

Marina : Carrément. En fait, il faut savoir qu’il y a plus de trente études qui ont été faites sur le vinaigre de cidre. Bon, alors, il y a des études qui sont plus ou moins intéressantes. Il faut faire très attention. J’ai beau être absolument amoureuse du vinaigre de cidre, comme toutes les choses qui marchent, des fois on va trop loin, ça ne va pas curer le sida ou le cancer non plus

Caroline : J’allais dire ça c’est une grosse connerie.

Marina : Non, mais tu vois enfin c’est ça aussi. Et moi je pense que ce qui fait aussi l’ADN de la boîte, c’est l’authenticité. On ne va pas avancer des choses qui sont fausses, il ne faut pas allouer n’importe quoi, mais il y a suffisamment de choses qui sont réelles avec le vinaigre de cidre pour s’y intéresser profondément et l’avoir dans son quotidien. Donc l’étude la plus importante qui a été faite, c’est une méta-analyse qui a même été réalisée à ce sujet-là, c’est la capacité du vinaigre de cidre a diminué de près 30 %, jusqu’à 30 % l’impact glycémique du repas, quand il est pris avant le repas. Juste une cuillère à soupe diluée dans l’eau avant le repas. Ça, c’est colossal ! Quand tu sais ce que les pics de glucose à répétition peuvent avoir comme impact dans ta vie, sur des problèmes de peau, sur des problèmes de poids, des problèmes d’inflammation, de maladies chroniques, évidemment de diabète, et effectivement, des pics de glucose à répétition qui peuvent entraîner des maladies beaucoup plus graves. Rien que ce petit hack, une cuillère à soupe diluée dans l’eau avant le repas, c’est une découverte absolument dingue. Donc ça, c’est une des études qui a été faite.

Caroline : Je te mets juste en pause deux secondes. Alors, après on revient à l’étude. Est-ce qu’il y a, je ne sais pas, en temps tu vois, type il faut le prendre dix minutes avant, un quart d’heure avant, ou vraiment juste avant le repas, tu y penses et allez hop, une petite cuillère à soupe et go quoi.

Marina : Dans un monde idéal, on dit que c’est dix minutes. Tant que tu le prends avant le repas, que ce n’est pas mélanger au bol alimentaire, ça ça, enfin, je sais que l’intérêt de le prendre avant le repas est plus important que de le prendre pendant ou après, après si c’est dix-vingt-trente minutes, je ne sais pas. Il est en général admis que ce soit dix minutes, mais moi, honnêtement, je…

Caroline : L’idée c’est quand même de le prendre aller, un tout petit peu avant de commencer à manger en fait…

Marina : Ouais, un petit chouia avant, comme en apéro, voilà. Mais… mais non, tout ce que je sais, c’est que si tu le prends après le repas, l’impact sur ta glycémie sera là, mais il sera limité.

Caroline : OK

Marina : Voilà, c’est tout ce qu’on retiendra. Si tu le prends après le repas, en revanche, ça peut t’aider à bien digérer. En fait, pour mieux décomposer les aliments, l’acide acétique qui est contenu dans le vinaigre de cidre va te donner un petit coup de boost, va t’apporter un petit peu plus d’acide pour la digestion, donc ça peut être super intéressant. Il y a beaucoup, beaucoup d’idées reçues, notamment des personnes qui ont des problèmes de reflux en se disant « Mais je ne peux pas, j’ai trop d’acidité dans l’estomac ». Il peut y avoir deux écoles : ça peut effectivement être un surplus d’acidité que tu as et dans quel cas le vinaigre de cidre, si tu as des pathologies gastriques un peu importantes, ne va pas te faire forcément de bien ; mais dans trois quarts des cas, ça peut aussi être le fait que tu manques d’acidité, paradoxalement, quand tu as des problèmes de reflux, et que du coup, l’acide acétique qui va être apporté par le vinaigre de cidre va te faire le plus grand bien. Donc là tu vois, il y a beaucoup de, beaucoup d’idées reçues sur l’acidité du vinaigre alors qu’en fait, l’acide acétique est bien bien plus doux que l’acide chlorhydrique qu’on produit naturellement donc, donc ça, c’est précieux. Donc je m’égare des études. Il y a des études qui ont été faites sur la capacité du vinaigre de cidre à aider à la perte de poids. Alors, est-ce que…

Caroline : Oui, c’est le genre de gros titres, je pense, qu’on voit super régulièrement dans les magazines féminins…

Marina : Mais en plus c’est que c’est vrai. Et ça va réguler ton sentiment de satiété, quand tu le prends avant de manger, c’est aussi pour moi une conséquence secondaire de l’intérêt que ça a pour la glycémie, donc ça va te permettre de réguler ton sentiment de satiété. Mathématiquement, tu manges moins, tu as moins faim, tu perds du poids. Et donc ces petits hacks, quand tu es sujet aussi aux fringales l’après-midi, tu sirotes ça, ça te fait passer nette les envies de sucre et de manger des bêtises donc, ça c’est super précieux. Il y a plusieurs études qui ont été faites sur la diminution de la masse grasse, et cetera, sur des personnes qui suivaient une alimentation identique ; certaines ont pris du vinaigre de cidre, d’autres n’en ont pas pris. Et il y a des résultats qui sont assez significatifs sur les deux groupes. Ce qu’on reprochera à ces études, c’est qu’elles ont été faites sur un petit panel de personnes, donc on ne sait pas si, voilà c’est, c’est quelque chose, c’est une vérité générale ou pas. Mais ce sont des recherches qui existent, et qui sont super encourageantes, qui vont dans ce sens-là, et qui du coup prouvent qu’on ne ment pas en disant que le vinaigre de cidre aide à la perte de poids, c’est certain.

Caroline : Oui après, de toute façon, c’est un peu comme ce qu’on disait en début c’est, le vinaigre de cidre, autant il y a des choses qui sont plus compliquées à tester, et voilà, mais, pour le coût du vinaigre de cidre, ce n’est pas très compliqué d’aller tester…

Marina : Exactement.

Caroline :… d’acheter une bouteille et de voir est-ce que ça nous fait du bien ou pas.

Marina : Complètement. Et il y a une autre chose aussi qui peut expliquer cette aide à la perte de poids, c’est que ça régule ton transit intestinal. Lorsqu’il est bien produit, qu’il reste vivant, parce que là aussi on en reparlera, mais il y a vinaigre de cidre et vinaigre de cidre. C’est super riche en probiotiques, pour ton microbiote, c’est absolument merveilleux, et ça régule le transit, et ça, ça peut être assez vite perçu aussi. Ça peut être le jour et la nuit quand tu commences à en prendre. Et donc, un estomac qui va bien, un transit… enfin un microbiote qui va bien, un transit amélioré, voilà, une perte de poids retrouvée, et voilà. En fait c’est, tu vois, la perte de poids pour moi c’est la conséquence secondaire de, effectivement, tout ce que ça apporte comme nutriments et comme bonne chose pour ton organisme, pour que tout soit rééquilibré. Voilà. C’est vraiment un ingrédient qui, pour moi, aide à retrouver une balance dans ton corps d’une façon générale. D’autres propriétés qui sont allouées au vinaigre de cidre sont sur ses propriétés antibactériennes. Donc que ce soit pour combattre la mauvaise haleine, l’utiliser en bain de bouche, que ce soit pour combattre les petits maux de l’hiver, l’utiliser comme ça en booster de système immunitaire.

Caroline : Oui.

Marina : C’est super intéressant. Et voilà, l’acide acétique est absolument, absolument précieux pour ses propriétés antibactériennes. Qu’est-ce qu’il y a d’autres ? Oui, il y a une étude en Arizona qui est parue il n’y a pas si longtemps, qui montre le lien de corrélation entre consommations de vinaigre de cidre et diminution du sentiment dépressif.

Caroline : OK. C’est marrant. C’est dingue.

Marina : Donc tu vois, pour moi, je pense aussi que c’est du fait que ça aide à améliorer le microbiote, enfin tu vois, l’intestin.

Caroline : Le deuxième cerveau.

Marina : Voilà, voilà, tout s’explique. Mais… Et on n’en finit pas, maintenant, de trouver des études comme ça qui montre le vinaigre de cidre, ça permet de faire ci, de faire ça. Donc on n’a pas encore fait le tour, mais tu vois, pour un ingrédient aussi insignifiant à la base…

Caroline : Complètement.

Marina : Ce qu’on imaginait du vinaigre de cidre, il y a un monde encore à explorer, contre les crampes, il est d’une richesse en nutriments qui est absolument dingue à utiliser en reminéralisant pour les sportifs. Que dire… et évidemment ses propriétés pour la peau qui sont dingues.

Caroline : C’est ce que j’allais dire. Là on a pas mal parlé d’usage interne en fait. Et quelle serait, enfin, moi tu vois, pour le coup, je le connaissais vraiment en usage interne et pas du tout en usage externe. J’aurais plutôt tendance, à tort, de me dire, mais jamais je vais me mettre du vinaigre…

Marina : C’est acide, ça va me brûler la peau…

Caroline : Exactement. J’ai une peau très sensible. Jamais je ne vais me mettre du vinaigre sur ma peau.

Marina : Oui, c’est ça que j’adore, c’est que, je pense aussi que c’est pour ça qu’on ne s’y est pas, qu’on ne s’est pas trop intéressé au vinaigre de cidre, c’est qu’il y a tellement d’idées reçues que du coup, on ne l’a pas requestionné. Et quand tu t’intéresses un petit peu, et que tu sors un peu de cette zone de confort où tu t’étais dit « Non, je ne vais quand même pas faire ça », tu te rends compte que c’est ouf en fait. C’est pour ça que je suis contente d’être allée défricher ça, c’est que, quand tu te rends compte que derrière ces a priori il y a un monde, ça te change la vie. Et donc, notamment pour la peau. En fait, il faut savoir que le PH du vinaigre de cidre, alors il faut faire attention encore une fois au vinaigre de cidre que tu utilises parce qu’ils n’ont pas tous le même taux d’acidité, malgré ce qui est écrit sur la bouteille, pour être appelés vinaigre de cidre, il te faut un degré d’acide acétique de cinq, et toutes les marques te disent cinq, voilà, et des fois tu, j’ai mesuré le PH de certaines, des fois tu tombes à sept-huit, et donc il faut faire gaffe, tous les vinaigres ne sont pas bons à utiliser pour ta peau. Donc le nôtre c’est safe, tu peux y aller.

Caroline : Bah écoute, c’est Archie pour…

Marina : Et en fait, ça a le même PH qu’une peau saine. Et donc, quand tu as des déséquilibres de PH de ta peau, ça va permettre de réguler ça. Ses propriétés antibactériennes et sa richesse en probiotiques en font que c’est un ingrédient génial pour respecter l’équilibre entre bonnes et mauvaises bactéries pour ta peau.

Caroline : OK.

Marina : Donc c’est super précieux de l’utiliser pour ça. Si tu as la peau sensible, tu dilues un petit peu plus avec de l’eau si tu veux, mais le hack c’est toujours ça : un petit coton avec du vinaigre de cidre, tu passes sur ton visage quand tu as des imperfections.

Caroline : Matin, soir.

Marina : Voilà. Quand tu, après avoir nettoyé ton visage, si tu as de l’acné par exemple, moi je m’en suis débarrassée comme ça, de faire passer du vinaigre de cidre sur ton visage avec de l’eau. Et puis voilà. Et puis pour la brillance des cheveux, c’est pareil, ça va resserrer les écailles, ça va rééquilibrer l’acidité si tu as des pellicules, enfin, il y a plein, plein, plein, plein.

Caroline : Et alors, très bête, mais tu vois sur les cheveux, comment tu concrètement fais, parce que, te rincer les cheveux au vinaigre de cidre, peut-être lourd, mais pareil, tu dilues dans un peu d’eau, tu rinces…

Marina : Ouais, tu fais… tu prends une bouteille de 500 ml, tu mets deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans de l’eau, et puis tu te le passes en eau de rinçage. Ça, c’est très simple, ça te resserre les écailles des cheveux et ça va te les faire briller. Et si tu veux l’utiliser, si tu es sujet aux pellicules, tu fais, pareil, une petite lotion vinaigre de cidre avec de l’eau, et tu frictionnes ton cuir chevelu comme ça. L’odeur ne reste pas, voilà, il faut savoir. Il y a une odeur caractéristique du vinaigre de cidre. J’ai regardé si, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ne veulent pas le prendre, qui le trouvent délicieux, mais qui se disent « Ah ça sent le vinaigre », oui, mais…

Caroline : Alors, je trouve qu’il ne sent… enfin, en tout cas le vôtre, sincèrement, ne sent pas beaucoup.

Marina : Ça sent plus la pomme, le cidre et, mais ceux qui ne veulent…

Caroline : On n’est pas sur un truc très très acide.

Marina : Non. Non, non, je suis assez d’accord avec toi. Moi je ne sais plus si je suis objective en le disant tu vois donc…

Caroline : C’est pour ça que je me permets de le dire, c’est parce qu’en fait, enfin, je trouve tu vois qu’il est, en termes d’odeur, vraiment, enfin, on est sur un truc très très doux quoi.

Marina : C’est chouette. Mais c’est vrai que c’est le retour de nos clients, quand on les voit sur le terrain, qu’ils le disent. Mais voilà pour des personnes qui ne connaissent pas, je ne sais pas quel est le retour. Mais… Donc oui, même si le nôtre est beaucoup plus doux, il peut y avoir quand même cette odeur caractéristique du vinaigre de cidre qui ne reste pas. Donc pas de problème à l’utiliser comme ça. On peut rajouter des huiles essentielles aussi, qui vont booster les propriétés. Mais voilà. Donc petit hack pour les pellicules, pour réguler le cuir chevelu, pour la brillance des cheveux, contre les problèmes de peau. Et puis il y a plein d’autres encore, on pourrait écrire un bouquin.

Caroline : Ce que tu es en train de faire.

Marina : Ce que je suis en train de faire. Mais ouais, il y a tellement de choses à explorer.

Caroline : OK. Et est-ce que vous avez des, tu vois tu as des histoires, retour-clients, tu vois, qui ont pu te dire que ça avait changé leur vie un peu, à ton image en fait, de personnes à qui ça a…

Marina : Il y en a énormément, il y en a énormément. Et ce que j’adore, c’est qu’en fait, quand tu commences à prendre le vinaigre de cidre, je ne sais pas encore quel est le bienfait principal que tu vas avoir. Est-ce que tu vas le prendre pour, je ne sais pas moi, parce que tu as du mal à digérer, et en fait tu vas retrouver une peau super cool, je n’en sais rien, quel va être, tu vois, moi je continue à le prendre maintenant le soir, parce que ça m’aide à me coucher super légère, à me sentir trop bien et à bien dormir.

Caroline : C’est ce que j’allais te demander. C’est… quelles sont, toi, tes routines vinaigre de cidre en fait, parce que là, si on t’entend en fait, tu en as matin-midi-soir.

Marina : Moi j’abuse.

Caroline : Avant la douche après la douche.

Marina : Moi j’abuse absolument. Alors, si je veux être vraiment honnête, je ne le prends pas systématiquement quand je me lave les cheveux et tout. En fait, moi je pioche ces usages en fonction, il y a toujours une bouteille partout, il y a toujours une bouteille dans ma salle de bain, il y a toujours une bouteille dans ma cuisine, j’ai toujours une bouteille au bureau, j’en ai toujours dans mon sac. De façon systématique, je le prends le matin, à jeun, ça fait partie de ma routine détox, et je le prends avec mes compléments alimentaires, et je filme mes conneries sur Instagram tous les jours. Donc je le prends le matin en mode détox, c’est mon rituel. Même si ce terme de détox est galvaudé. C’est juste que ça me fait me sentir bien. C’est un peu…

Caroline : C’est ça, c’est ce que j’allais dire. En fait, ça fait que tu te sentes bien et que tu démarres bien ta journée. Mais en réalité, il n’y a pas un vrai uping de l’organisme, ça lui apporte plutôt des bienfaits en fait, ça va le booster j’ai envie de dire.

Marina : Ouais, exactement. Ça te booste, tu as un regain d’énergie, en tout cas, moi c’est ce que je sens. Et effectivement, moi je prends un petit-déj où il y a quelques glucides aussi des fois, donc ça me permet de maîtriser l’impact glycémique de ce repas-là qui vient. Et même quand je n’en prends pas le matin, à jeun, je ne sais pas, c’est un truc qui reste dans ma routine, parce que tout simplement ça me fait du bien. Et il y a des matins où juste je n’ai pas envie d’en prendre, je n’en prends pas et c’est OK. L’intérêt du vinaigre de cidre ce n’est pas tant comme un complément alimentaire où tu le prends, tu vois les effets dans trois mois, c’est que là tu le sens tout de suite en fait. Et puis le jour où tu ne le sens pas, tu ne le sens pas, ce n’est pas grave. Tu n’as pas loupé le moment de la prise qui va faire que du coup ta vie va être…

Caroline : J’ai raté, j’ai raté…

Marina : Voilà, tout est foutu pour six générations… Non, non, ce n’est pas ça, ne t’inquiète pas. Donc voilà. Je le prends systématiquement avant un repas copieux.

Caroline : OK.

Marina : Ça, c’est le truc, je l’ai toujours dans mon sac, toujours si je sors.

Caroline : Tu as quoi ? Tu as une petite flasque en mode…

Marina : Ouais, j’ai ma fiole que je remplis. En fait, on a des cures Détox qu’on vend sur notre site…

Caroline : Ah OK !

Marina :… avec du gingembre, des épices et tout. Et vu qu’à chaque fois je n’ai pas les cures pleines, j’ai toujours mes petites fioles que je remplis avec ma bouteille. Et ça, j’en ai toujours deux dans le sac parce que systématiquement la personne avec qui je suis me dit « Ah, c’est quoi ? J’en veux », enfin, c’est quoi, maintenant, je n’ai plus trop cette question, mais tout le monde en veut quand j’en prends. Donc j’en ai toujours deux. Donc ça, le matin avant un repas copieux, et le soir quand je vais me coucher, voilà. Ça, c’est ce que je fais de façon systématique. Il n’y a pas de risque de surdosage.

Caroline : En gros, c’est un peu ce que j’allais dire parce que, c’est en gros allez, une cuillère à soupe matin, une cuillère à soupe le midi, une cuillère à soupe le soir, en gros.

Marina : Ouais, c’est ça. C’est ça. Et si tu es sujet aux fringales, tu peux en prendre l’après-midi et siroter ça dans ta gourde. Il n’y a pas de règle universelle. C’est ce que je dis à tous nos clients. Et c’est ce qui est des fois, et c’est ce que je déplore, est un peu compliqué à entendre, parce que ma réponse, c’est juste « Écoute-toi en fait, tu vas savoir si ça te fait du bien ».

Caroline : Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Marina : Ouais, mais tu vois, c’est vrai que, on a tous besoin, moi la première, d’avoir des règles genre super carrés, alors qu’en fait, si on s’écoutait, c’est là où on serait le plus cool et le plus sympa avec nous-mêmes, et qu’on trouverait vraiment ce qui nous fait du bien, et on s’est vraiment affranchi de ce truc de « Qu’est-ce que je ressens ? Est-ce que c’est fait pour moi ? ». Voilà. Et donc, le vinaigre de cidre pour moi, on le prend comme on le souhaite, on l’apporte dans son quotidien comme on le souhaite. Voilà. Il n’y a pas de règle, et il n’y a pas de risque de mal à faire. Tant que ça nous fait du bien, on continue. Point.

Caroline : OK. Et donc, oui, tes clients, parce qu’on en était là-dessus…

Marina : Oui, pardon…

Caroline : Non, non, non, c’est de ma faute. C’est moi qui t’ai coupé, qui t’ai demandé si tu pouvais nous partager tes routines, et voilà. Par rapport à certains de tes clients, ou est-ce que tu as des histoires un peu à partager ?

Marina : Ouais, ouais. Alors sur l’acné, beaucoup de retours, ça c’était, ça c’est très très cool parce que c’est le sujet qui me tient le plus à cœur. Et…

Caroline : C’est, en plus, enfin, en plus de toi voilà, ce n’est pas très agréable, c’est physique, ça se voit beaucoup et donc forcément, si tu as des retours très positifs, c’est… autant ce qui se passe dans ton estomac, bon ce n’est pas agréable pour toi, mais bon personne ne le voit, autant l’acné là, s’il y a des…

Marina : Ouais, ça altère complètement ta confiance en toi, ça a des répercussions e qui sont bien, bien, bien au-delà de l’aspect esthétique donc, moi ça me touche particulièrement. Les meilleurs retours que j’ai c’est en général des femmes qui le prenaient et qui, tant leurs maris trouvaient ça trop, trouvaient ça dégueu. C’est souvent comme ça. C’est rarement l’homme qui vient et qui introduit le vinaigre de cidre à sa femme.

Caroline : J’imagine tellement en plus…

Marina : Et on a énormément de retours…

Caroline :… Mais qu’est-ce que tu fais encore avec tes trucs de hippie là…

Marina :… et dire « Ah maintenant toute la famille s’y est mise ! ». Les plus gros retours qu’on a c’est, effectivement, c’est au début quand on s’est lancé, c’est aller très très vite et c’était le bouche à oreille en fait. Et c’est que toute la famille en adopte. Il y a une dame, il n’y a pas trop longtemps, qui m’a dit « Mon petit m’a réclamé ce matin le jus de pomme qui pique. Il adore  en prendre ». Et que, et que voilà, après c’est le truc de toute la famille. On reçoit des photos des fois avec toute la famille qui en prend. Je trouve ça vraiment très cool parce que ça devient un mode de vie adopté, adopté par l’ensemble, et qu’après la bouteille, elle trône fièrement sur la table de la salle à manger pour toute la famille, et ça, c’est super. C’est le pouvoir en fait du vinaigre de cidre, c’est que ça fait du bien à toute la famille.

Caroline : Oui, et puis c’est ça en fait. Une fois que ça t’a fait du bien, tu l’adoptes assez rapidement.

Marina : Ouais. Et puis ça suscite, tu vois, ça a ce pouvoir le vinaigre de cidre, c’est que, on en a tous un petit peu plus ou moins entendu parler, et puis sinon, ça suscite la curiosité : « Comment ça se fait que tu prends ça ? », «  Ce n’est pas dégueulasse ? », et cetera. Et ça fait parler, et puis ça fait du bien assez rapidement, donc c’est assez vite adopté. Et c’est super satisfaisant.

Caroline : Et j’allais dire aussi sur le côté où c’est dégueulasse, on ne va pas se mentir, on n’est pas non plus sur, comment… un bon jus, un bon jus d’orange bien frais quoi, voilà. On n’est pas sur un truc… forcément, il y a un petit goût. Mais je trouve aussi qu’on s’habitue très très vite au final. Donc je pense qu’il y a double effet, en fait il y a les effets positifs que notre corps ressent donc à peu de choses près il en redemande, et au final, ça un goût, un peu comme des choses auxquelles notre palais n’est pas forcément habitué. Je pense qu’on finit par s’habituer. Et puis il y a une, ouais…

Marina : C’est comme le café, je crois.

Caroline : Ouais, complètement.

Marina : Mais, ouais, ouais. Non, il y a ça effectivement. Moi maintenant, je trouve que le goût de l’eau est fade, sans vinaigre. Tu t’habitues très très vite. Bon, le nôtre aussi a un goût qui est assez particulier, ce qui fait qu’il est plus facile que d’autres de boire parce que tu ne ressens plus tant le côté acide. Et c’est aussi ce que je préconise aux gens qui veulent se lancer, mais qui ont peur, ce que je trouve totalement légitime. Encore une fois, sémantiquement, c’est du vin aigre, ça n’a rien de sexy. Et c’est de commencer par simplement une cuillère à café, bien dilué, de le prendre avec de l’eau pétillante, de le prendre, tu peux rajouter de la cannelle, tu peux rajouter du thym, tu peux rajouter des petits trucs comme ça pour avoir ta dose, et que ça passe bien. L’intérêt, c’est de ne pas le rajouter dans un jus sucré ou dans une infusion qui serait brûlante, ce qui viendrait à pasteuriser le produit et altérer ses intérêts nutritionnels.

Caroline : Ah voilà. C’est ce que j’allais dire. Est-ce qu’il y a des moments où justement ça vient contrecarrer les effets.

Marina : Ouais. Ouais ouais. Donc, je préconise de le prendre dans des infusions froides, une infusion que tu aimes bien, tu rajoutes quelques gouttes de vinaigre de cidre, ça passe tout seul, mais à température ambiante ou froide. Parce que si tu le prends à température brûlante, tu vas comme pasteuriser et ça va tuer la mère, justement qui va t’apporter les bonnes bactéries qui sont présentes dans nos bouteilles. Et donc, il ne faut pas tuer la mère. On ne va pas le surchauffer.

Caroline : Est-ce que, donc, on va, parce que toi ça te paraît évident. Est-ce que tu peux détailler un petit peu…

Marina : Ouais, bien sûr.

Caroline :… c’est quoi une mère ? Pourquoi ? Quelles sont les propriétés ?

Marina : Ouais parce que, donc, dans nos vinaigres de cidre, on a écrit « Vinaigre de cidre avec sa mère ». Alors c’était aussi pour faire sourire de dire « sa mère », mais c’est la réalité. En fait, quand tu fais un vrai vinaigre de cidre, c’est produit de cette façon. Donc tu as une première fermentation qu’on appelle la fermentation alcoolique, où le jus de pomme est transformé en cidre. Et tu as une seconde fermentation qui s’appelle la fermentation acétique, où l’alcool du cidre va se transformer en acide acétique. Pendant cette formation, cette fermentation acétique, tu as, va se former en surface ce qu’on appelle la mère du vinaigre, qui est un amas de bonnes bactéries en gros, qui est comme une espèce de grosse peau de mouton.

Caroline : Ou de lait aussi je trouve pour…

Marina : Exactement. Ouais. Ouais, c’est… un nuage, que tu dois enlever après pour bien que l’oxygène continue d’arriver, et que ton vinaigre se fasse. Et en fait, les industriels ont pasteurisé le vinaigre de cidre, une fois qu’il était arrivé à un bon degré d’acide acétique, pour ne pas que cette mère se reforme, donc pasteurisé, chauffé à très très haute température pour tuer les bactéries, pour ne pas que cette mère se reforme une fois dans la bouteille. Nous on a pris le parti évidemment de ne pas pasteuriser le produit parce que, c’est une hérésie en fait de pasteuriser un antibactérien naturel. Ce n’est pas grave qu’une mère se reforme, tu vois, c’est OK, tu peux la boire, même en fond de bouteille, il n’y a aucun souci.

Caroline : Et c’est ce qui apporte la richesse du produit aussi.

Marina : C’est ce qui apporte la richesse. C’est ce qui fait son authenticité. C’est ça qui est si fabuleux. Et ce qui fait aussi que tu peux refaire du vinaigre, après, on encourage aussi nos clients qui le souhaitent à refaire leur propre vinaigre chez eux. En général, personne ne le fait parce que c’est chiant.

Caroline : J’allais dire, comment tu fais ?

Marina : Tu le mets dans un vinaigrier, tu prends le fond de ton vinaigre, et puis tu rajoutes du cidre dans un vinaigrier, et puis avec l’oxygène, à terme ça va se refaire. La seule difficulté quand tu le fais chez toi, c’est que tu n’es jamais certain que ça atteigne le bon degré d’acide acétique, avant d’avoir ta machine et de mesurer et tout. Mais voilà, c’est super facile de faire son vinaigre de cidre soi-même. Mais il faut aussi du cidre de qualité pour faire du bon vinaigre. Et c’est là aussi qui est toute notre valeur ajoutée, c’est qu’on travaille avec des producteurs qui sont merveilleux, avec un assemblage particulier, dans des bocages particuliers, qui sont tous en agro-écologie, qui sont tous sur des petites parcelles. Et ça c’est vraiment dans l’ADN de la boîte, c’est de ne pas travailler avec des gros domaines qui te fournissent à foison, et qui n’ont pas forcément la qualité qu’on recherche derrière, gustative et humaine aussi, de nos producteurs qui cherchent à garder leurs vergers comme ils ont toujours existé, à lutter aussi à leur façon, pour garder leur façon de faire et garder l’hétérogénéité de nos campagnes. C’est aussi le côté très militant d’Archie que j’ai dans le sang, c’est… les paysages changent, les vergers se ressemblent tous. Maintenant, tu as des lignées de pommiers comme ça, bien alignées, où tu n’as plus de vaches en dessous. Voilà, nous, on lutte à notre façon, pour garder nos campagnes telles qu’elles ont toujours été, et ça passe aussi par travailler avec des petits producteurs engagés. Voilà.

Caroline : OK.

Marina : Instant militant.

Caroline : Et si on en revient à la mère, donc c’est la mère qui apporte tous les…

Marina : Ah oui, pardon, je dérive.

Caroline : Non, non c’est moi. Encore une fois je te pose des questions donc, ne t’inquiète pas, tu réponds.

Marina : Mais oui. La mère oui, qui est dans chaque bouteille du coup, parce qu’on n’a pas pasteurisé, donc c’est le petit dépôt que tu verras au fond qui est…

Caroline : Et c’est ça qui apporte aussi les éléments au vinaigre de cidre, ou c’est l’ensemble ?

Marina : Oui, tu as l’acide acétique qui est propre au vinaigre de cidre, et puis cette mère qui va être la richesse en bonnes bactéries, qui va faire tant de bien à ton microbiote, c’est cette mère-là qui est garante de tout ça.

Caroline : OK. Donc super.

Marina : Donc chercher toujours un vinaigre avec sa mère, et un vinaigre qui vous plaît.

Caroline : C’est ce que j’allais dire. Après, est-ce que tu peux nous parler un petit peu des différences entre votre vinaigre de cidre par rapport au vinaigre de cidre, tu vois, non pas pour pointer du doigt ou quoi, ce n’est pas du tout l’objectif…

Marina : Non, non, non, bien sûr.

Caroline :… c’est vraiment pour qu’on se rende compte de la différence d’un vinaigre de cidre classique, qu’on trouve au supermarché, qui sincèrement est dégueulasse.

Marina : Ouais.

Caroline : Puisque pour en avoir testé, comme je te disais juste avant, pas mal en étant étudiante en fait, j’ai cherché pendant quelque temps des vinaigres qui avaient un goût qui était OK.

Marina : Bah ouais, mais ce n’est pas…

Caroline : Et souvent en fait, c’était les vinaigres bio dans les magasins bio qui étaient, qui avaient un goût qui était à peu près correct. Voilà. C’est aussi pour les auditeurs, pour qu’ils comprennent bien la différence entre le vinaigre de cidre qu’on va aller trouver au supermarché, en grande surface, et un vinaigre de cidre sans, en prenant le vôtre bien évidemment, mais aussi peut-être chez un petit producteur ou quoi.

Marina : Bien sûr.

Caroline : Quelle est la différence entre les deux ?

Marina : Ouais. En fait, c’est une question qui est totalement légitime parce qu’on vend quand même 15 € le demi-litre. Là où, chez Naturalia, tu vas en avoir à 4 €, voire à 2 €. Donc c’est une question vraiment, je ne suis pas insultée quand on la pose parce qu’elle est légitime encore une fois. Donc nous, il faut savoir qu’effectivement on a une démarche qui est super engagée avec nos producteurs, avec les matériaux qu’on utilise. C’est évidemment tout français, et cetera. Même au-delà de ça, c’est même dans notre région, même le verre, les bouchons, et cetera. On a poussé la démarche vraiment loin. Si on veut même aller au bout, c’est des associations qui emploient des personnes en réinsertion qui font l’embouteillage, qui font même le colisage. Enfin voilà. La chaîne est vertueuse de A à Z. ça, ça a un coût, mais c’est surtout aussi la qualité du produit. Donc encore une fois, ce ne sont que des petites exploitations, avec des assemblages qui sont très précis, avec un cahier des charges qui est très strict. Pour avoir ce goût si caractéristique, on n’a pas une quantité qui est phénoménale, qui pourra demain te fournir la planète entière. Donc, donc ça, ça se paie, et on a… on est le vinaigre aujourd’hui le plus récompensé d’Europe. Donc, les gens admettent facilement que tu peux acheter une bouteille de vin à 1 € et une bouteille de vin à 30 000 €, mais pour le vinaigre, quand on te dit qu’il y a des différences et qu’il y a de grands crus du vinaigre de cidre et puis des trucs bas de gamme, c’est plus compliqué. Les vinaigres de cidre que tu vas trouver, traditionnellement, ce sont des produits qui ont été donc déjà pasteurisés, et qui ont subi un processus industriel pour qu’il soit fait très très rapidement. Nous, notre rendement, on n’a qu’une production à l’année, et ça prend plusieurs mois de faire du vinaigre de cidre, donc ça prend du temps, là où le process industriel va permettre d’avoir du vinaigre de cidre en quelques heures. Donc voilà. Le produit n’est pas traité de la même façon. On va rajouter des sulfites, on va rajouter des colorants, des fois, on va faire des traitements pour que le produit soit stable, ce n’est pas le cas chez nous. Tu vas avoir un produit qui reste vivant chez nous, d’une année à l’autre, la couleur ne va pas être forcément identique, parce qu’on le prend tel que la nature nous le donne.

Caroline : Exactement comme avec une cuvée de vin, voilà, avec les vendanges qui sont plus ou moins bien.

Marina : C’est ça. On devrait faire des cuvées, nous aussi, tu vois, l’année…

Caroline : Exactement.

Marina : Mais voilà. De par le cahier des charges, de par son goût, de par sa provenance, on a un produit qui est un peu plus premium, effectivement. Et puis, voilà, si ça peut rassurer aussi sur son goût, on est fournisseur de l’Élysée, on travaille avec Yannick Alléno, Anne-Sophie Pic, tu vois, on a de grands noms aussi derrière qui légitiment le fait que, ce n’est pas le vinaigre que tu trouves partout.

Caroline : Oui, il est très bon.

Marina : Voilà. Donc… donc ça, effectivement, c’est la qualité, la qualité qui se paie. Et moi, aussi, quand j’ai voulu créer Archie, c’est que j’ai eu beaucoup de mal à trouver… alors il peut y avoir des petits producteurs super, qui font les choses de façon indépendante, et quand on a des personnes qui disent « Ah, mais moi j’ai mon producteur à côté de chez moi. Mais s’il est en bio, s’il est engagé », si tu, genre, c’est super, n’achète pas le nôtre.

Caroline : Si ça vous va…

Marina : Et si ça te va. Mais bien sûr. Et je n’ai absolument aucun problème avec ça. Je ne vais pas dire consommer le nôtre parce qu’on est les meilleurs du monde, et les autres sont absolument nazes, pas du tout. C’est que, moi, je voulais un produit de grande qualité pour que ce soit accessible à tous. On n’a pas tous le petit producteur…

Caroline : Bah non.

Marina :… qui fait les choses super bien à côté de chez nous.

Caroline : Bah non. Déjà quand on n’habite pas en Normandie c’est compliqué.

Marina : Exactement. Exactement. Donc voilà, il y a des petits producteurs encore indépendants qui méritent de vivre de leur production. Et nous on en a sept ans, mais il y en a d’autres. Et en tout cas, je sais que voilà, on a un goût bien particulier. Voilà, voilà.

Caroline : Super. Merci beaucoup. Et est-ce que tu as, toi, enfin, je pense qu’on a fait un bon tour du vinaigre de cidre, donc j’aimerais te poser des questions, vinaigre ou pas. Mais bon, tu nous as partagé déjà ta routine. Mais j’aime bien, avec mes invités, toujours tu vois vous demander, est-ce que vous avez des hacks ou des, enfin, est-ce que tu as, toi, des choses que tu mets en place dans ton quotidien, pour être en bonne santé tu vois, que ce soit, voilà, vinaigre de cidre ou non.

Marina : Moi j’en ai mille. Je passe ma vie…

Caroline : OK. On en a pour trois heures.

Marina : Non, mais c’est vraiment ce qui me passionne le plus. Je suis toujours en train de chercher l’info du truc. Je suis très compléments alimentaires. Du coup, et tu vois, il y a une culture, comme le vinaigre de cidre, qui est super réputée là-bas depuis des siècles, l’ACV, Apple Cider Vinegar, l’acronyme ultra connu de Californie, partout dans le monde. On a un peu de retard sur les États-Unis aussi sur leur consommation de compléments alimentaires. Alors, je ne suis pas pour l’usage des compléments pour tout à outrance et qui prennent le pas sur notre alimentation. Mais il y a quand même des trucs super précieux.

Caroline : C’est ce que j’allais dire. Il y a beaucoup de choses qu’on peut trouver grâce à notre alimentation.

Marina : Bien sûr.

Caroline : Dont on n’a pas forcément conscience. C’est un des trucs pour lequel je me bats au quotidien, c’est qu’en fait on se limite très simplement, quelques aliments, là où on pourrait aller chercher sur beaucoup d’aliments en fait, beaucoup de nutriments.

Marina : Mais tellement.

Caroline : Mais donc ouais, donc les compléments alimentaires.

Marina : Ouais, tu vois, enfin, vivant à Paris, tu n’as pas forcément… tu n’as pas toujours accès à des produits qui soient ultra, ultra, ultra qualitatifs comme si tu vivais au bord de la mer ou au soleil. Et du coup, bon bah, la première chose, c’est que je me supplémente en vitamine D, surtout en ce moment, les oméga 3, on a tous un rapport déficitaire oméga 3, oméga 6, voilà, et pour équilibrer la balance, la puissance des oméga 3, je suis à fond là-dedans en ce moment, est vraiment, vraiment dingue donc me supplémenter en oméga 3 ; pour les périodes de stress, en magnésium. Et si, dès l’info… enfin vraiment, chercher justement l’info auprès de sources super fiables. Donc, j’ai des copains biochimistes, chercheurs, je n’arrête pas de leur poser un milliard de questions justement pour savoir quelle est la meilleure formule. Et ça, ça me passionne, ça me passionne vraiment. Donc… donc les compléments alimentaires, adaptés aux besoins en fonction des saisons, en fonction de comment je me sens. Être à l’écoute de mon corps. Tu me disais tout à l’heure que tu avais vu ma bague. Je suis toujours en train de chercher à avoir un maximum de…

Caroline : Marina et le « Oura Ring ».

Marina : J’adore me traquer. Alors mes parents sont toujours là « Ah, mais tu ne peux pas t’écouter », en plus c’est mon discours qui te dit, non, mais les gens, ils ont besoin de data, enfin, ils ont besoin d’un cadre alors qu’il faut s’écouter. Moi, j’ai du mal à m’écouter, donc du coup, je suis toujours à la recherche de données sur moi-même. Donc je me traque avec ma bague. En ce moment, je fais attention aux variations des températures, comme on disait hors antenne. Et en ce moment ouais, je fais super attention à mon équilibre hormonal, à l’écoute de mes sensations, OK, bon bah je sais que telle semaine, je vais me sentir comme ça, donc je vais me prémunir un petit peu, je ne vais pas mettre des activités, autant que possible, très stressantes sur cette période, parce que je sais que je ne vais pas pouvoir donner le meilleur de moi, si j’ai à pitcher ou des trucs comme ça, je vais essayer d’éviter de le faire pendant cette semaine-là. Et donc là je prends un peu ces informations sur moi à travers ma bague.

Caroline : Mais tu adaptes tes semaines et organisations en fait de travail…

Marina : J’essaye. Ouais.

Caroline :… par rapport à tes cycles hormonaux.

Marina : Exactement. Ouais. Ouais, ouais, parce que j’ai quand même une grosse tendance à avoir des grosses, grosses variations d’humeur, et cetera en fonction de mes cycles. Donc là, je traque en ce moment. L’hydratation, je me bats beaucoup, beaucoup pour boire davantage. Ça a vraiment changé ma vie depuis que j’essaye vraiment de… alors pas forcément sur les deux litres, mais d’être sûre d’avoir un bon niveau d’hydratation, un café, un verre d’eau. Ouais, je fais très attention à ça. En fait, je me rends compte que la difficulté quand tu cherches à prendre soin de toi, c’est de bien appliquer les fondamentaux : bien dormir, bien manger, bien boire, et avoir une vie sociale cool. Voilà. Si on arrive juste à travailler pour avoir déjà ça…

Caroline : C’est ça. Si déjà on a cette base, c’est déjà beau.

Marina : Et voilà. Et donc, je crois que tout ce que je cherche à faire finalement, c’est, à mettre le maximum de choses en place pour me permettre simplement de trouver l’équilibre sur ces piliers, et pas chercher forcément des trucs extraordinaires ailleurs. Si déjà tu arrives à faire ça, c’est cool.

Caroline : Avec deux-trois cuillères de vinaigre de cidre, on est bon.

Marina : Évidemment. Et puis ouais, ouais, non, mais c’est ça. C’est le fil rouge pour moi de ma vie. En fait, c’est… le rapport que j’ai au vinaigre de cidre, c’est-à-dire, de l’explorer sous toutes ses facettes, ça m’a permis d’avoir ce mode de vie là, un peu, tu vois, je ne sais pas comment… c’est prendre soin de soi de façon holistique. Le vinaigre de cidre m’a amené à ce truc-là, tu vois. Comme j’ai… c’est la première fois que j’explorais quelque chose dans son ensemble. Après, je me suis explorée moi aussi dans mon ensemble avec lui, tu vois. C’est un peu tiré par les cheveux, mais c’est comme ça que c’est arrivé en fait. Mais voilà. Donc, respecter ces piliers-là.

Caroline : Merci beaucoup Marina. Merci pour cet échange. Et si jamais nos auditeurs veulent découvrir ton aide, du coup, est-ce que tu peux donner peut-être le site internet ?

Marina : Bien sûr. Bien sûr. Le site internet donc c’est myarchie.co, m, y, a, r, c, h, i, e, point, c, o, voilà. On est sur Instagram : archie_cie. Moi aussi : marina_archie_cie. Et voilà. On essaye vraiment de partager le maximum d’informations sur le compte. Et puis ceux qui ne nous connaissent pas, vont juste se dire, c’est la pire insulte qu’on puisse me faire, c’est de dire, tu vois, c’est juste un produit marketing, qui a un joli marketing, parce qu’on a une identité visuelle qui est très reconnaissable.

Caroline : Ouais, ouais. Exactement.

Marina : Et c’est aussi pour ça que je me bats, c’est réinstaurer dans son quotidien des choses simples, ça ne passe pas forcément juste par avoir des produits bruts. Moi pour moi, l’esthétique est super important. Et pour avoir envie de garder dans son quotidien des choses qui te font du bien, il faut aussi que ça passe par te faire du bien visuellement, et que tu sois fier d’avoir ces produits-là.

Caroline : Bien évidemment. C’est quand même plus sympa de boire dans une jolie bouteille que de boire dans un truc tout moche.

Marina : Oui c’est… c’est ce que je pense aussi donc, derrière les jolis visuels, il y a un vrai bon produit pour prendre soin de soi.

Caroline : Je confirme. Et puis je mettrais tous les liens dans le descriptif de l’épisode.

Marina : C’est trop cool. Merci énormément.

Caroline : Merci Marina.