Transcription - Episode 12

Transcription

Marina Hugues - Sonothérapie : l’art de la vibration sonore pour guérir les maux - # 12

Caroline X Marina

Caroline : Marina, merci beaucoup d’être ici aujourd’hui. On va parler de musique et de bien-être.

Marina : D’accord. Bah écoute, merci de me recevoir, déjà. Voilà. Donc, il n’y a pas de soucis, on va parler de ça. Donc moi, je m’appelle Marina. Donc, de formation initiale, je suis éducatrice spécialisée. Donc, je travaille encore d’ailleurs. Et je travaille de nombreuses années dans le handicap, polyhandicap, avec des enfants et des adolescents, avec des troubles du comportement et de la personnalité. Alors pourquoi je commence par ça ? Parce que c’est eux qui m’ont amené à la musicothérapie. Voilà, c’est pour ça que je commence…

Caroline : Pourquoi ? Enfin… Comment ?

Marina : Parce qu’en fait, dans les activités qui étaient proposées en fait, éducatives et rééducatives, je me suis aperçue que quand on utilisait le son sous toutes les formes que ce soit, et aussi toutes les activités, on va dire multi sensorielles, on arrivait à des résultats beaucoup plus intéressants au niveau de la communication, aussi de la socialisation, et aussi du comportement. On avait un apaisement du corps, une concentration, une attention, en tout cas des choses qui se passaient plus avec ces activités-là qu’avec d’autres. Donc, c’est ce qui m’a amené à vraiment aller dans la musique puisque je ne suis pas musicienne à la base. Voilà, donc j’utilise le son depuis au moins, on va dire une vingtaine d’années. Donc j’ai fait quand même une formation de musicothérapie, il y a dix ans maintenant, 10-11 ans, avec le Centre international de musicothérapie et je me suis spécialisée aussi avec une formation en sonologie. Mais en sachant que j’utilisais déjà en fait la sonologie, donc on va en reparler tout à l’heure, depuis déjà, aussi bien avant, depuis de nombreuses années. Et j’ai aussi une particularité, je suis artiste en photographie d’art vibratoire, justement, qui est en lien avec la sonologie.

Caroline : D’accord, ça fait beaucoup.

Marina : Voilà. Donc on peut commencer si vous voulez pour parler de la musicothérapie. Un tout petit peu parce que la sonologie, c’est une option de la musicothérapie.

Caroline : D’accord. Est-ce que, voilà, on peut revenir sur la définition de la musicothérapie et sonologie ?

Marina : Voilà. Alors, la musicothérapie ça va être tout ce qui peut être proposé, mais vraiment, les méthodes sont diverses et variées, qui sont en lien de près ou de loin avec le son. Voilà, donc tout est possible. Après, on va avoir quand même deux domaines. On va avoir la musicothérapie réceptive, c’est-à-dire que là, on va plutôt être dans l’écoute musicale ; et on va avoir la musicothérapie active, donc, on va pouvoir y associer des instruments. On va être plus dans la communication, voilà, on va demander le ressenti des gens, on va plutôt aller dans tout ça, alors que dans la musicothérapie réceptive, on peut juste être dans l’écoute, simplement. Juste dans l’écoute. Il peut y avoir des fois un échange ou pas, ça va vraiment dépendre de ce qu’on souhaite dans la musicothérapie. Moi, maintenant, musicothérapie, je ne suis spécialisée que dans le handicap. Donc, c’est vraiment la partie que j’ai gardée en musicothérapie. Où là, vraiment, on va être dans la conscience corporelle, la communication et la socialisation. On va dire qu’on va dans les trois grands axes, dans ces trois grands axes, dans le handicap. Donc je ne vais pas m’étaler plus, mais, on pourrait beaucoup en dire… parce que la musicothérapie elle est utilisée dans les hôpitaux maintenant, elle est utilisée dans les unités Alzheimer. Donc, que ce soit au niveau de la rythmique, aussi au niveau de la mémoire, au niveau de la danse corporelle rythmique, c’est vraiment, il y a vraiment beaucoup de choses autour de la musicothérapie et ça rentre beaucoup maintenant, vraiment dans le domaine de l’aspect éducatif et rééducatif, dans beaucoup d’endroits, voilà ; on la retrouve dans les maisons de retraite, dans les EHPAD, dans les hôpitaux, dans le handicap.

Caroline : Sur Alzheimer, par exemple comment…

Marina : Alzheimer, la musicothérapie, on va aller vraiment travailler la mémoire. Donc dans l’Alzheimer, on va vraiment trouver deux grands axes qui vont être la rythmique, on va aller chercher la rythmique corporelle et on va aller chercher le chant. C’est-à-dire qu’on va essayer de faire rappeler, des anciennes chansons, on va retravailler suivant avec les personnes avec qui l’on est. On va les rechercher, prendre des anciennes chansons et on va essayer de leur faire rappeler des choses anciennes. Mais aussi, on va aussi aller faire travailler les choses dans le présent. Donc, on a vu que par rapport à Alzheimer, il y a beaucoup d’études qui ont montré qu’en fait, ce qui est très étonnant, c’est que ça on arrive à le garder. Et quand on passe par la musique, et bah forcément des fois que ça ne s’oublie pas, alors que d’autres choses vont être oubliées très rapidement. Cette chanson que peut-être on aura faite trois fois, puis qu’on reprendra au bout de quatre semaines, il y a quelque chose qui reste.

Caroline : D’accord.

Marina : Donc, c’est pour ça que la musicothérapie elle est vraiment beaucoup… enfin, depuis quelques années avec Alzheimer, c’est vraiment une… pas une priorité j’ai envie de dire, mais en tout cas, dans les activités qui sont proposées, elle est pratiquement tout le temps.

Caroline : C’est un outil utilisé pour…

Marina : C’est vraiment un outil qui est vraiment intéressant. Avec Alzheimer.

Caroline : D’accord. Et donc, la sonologie…

Marina : Alors la sonologie, donc, ça fait partie de la musicothérapie, mais là, c’est vraiment une spécificité puisque là, ce qui va nous intéresser, ça va vraiment être la perception vraiment corporelle, cutanée et intra… j’ai envie de dire cutanée, des commandes et des perceptions sonores vibratoires. Donc, ce qui nous intéresse dans la sonologie, c’est la vibration. Alors bien sûr, même si ça passe par le son, ce qu’on cherche, ça va vraiment être la vibration. Pourquoi ? Parce que lorsque l’on va, par exemple, se mettre… Après, je vais expliquer un peu les instruments qui peuvent être utilisés avec ça. Ce qu’on va rechercher, ça va vraiment être une activation en fait de tous nos corps, que ce soit le corps physique ou les corps plus énergétiques. Donc, on va aller activer le système osseux, le système nerveux, tous les systèmes liquides et tous les systèmes énergétiques. Donc, ce qui fait qu’on est d’abord, dans la sonologie, on est d’abord dans de la prévention. Ça, c’est vraiment intéressant. C’est important de le dire. On est vraiment dans la prévention parce que l’idée, ça va être de faire circuler, circuler, circuler, circuler.

Caroline : Circuler quoi ?

Marina : Circuler tous les systèmes liquides, et même au niveau énergétique. Aller vraiment activer tout ça, parce qu’on va aller mettre une fréquence sonore qui va être un peu inhabituelle, même si tout renvoie une fréquence, il n’y a rien qui ne renvoie pas de fréquence, voilà, mais là, du coup, on va aller l’accentuer. On va aller la provoquer. Donc, en sonologie, la particularité, c’est qu’on va utiliser que des instruments vibrants. Donc, à l’essentiel, on va retrouver tous les bols tibétains, les bols de cristal, les tambours, les tambours amérindiens, les tambours mongols, des carillons de cristal, des pyramides de cristal. C’est vraiment la vibration qui nous intéresse en sonologie. C’est vraiment la… avant le son, même s’il y a un aspect apaisant, d’accord. Mais ce qui est mis en avant, c’est vraiment la vibration. Donc c’est pour ça, ça va être un peu la différence entre la musicothérapie ou là, ça ne va pas être une priorité, même si on peut l’utiliser quand même. Voilà. Donc, après les méthodes, il y en a plusieurs, c’est à dire que là, c’est pareil. En sonothérapie, vous avez des formations diverses et on va vous proposer des techniques un peu différentes, même si le fil conducteur, ça va être toujours la résonance vibratoire.

Caroline Et comment ça fonctionne ? Qu’est-ce qui se passe dans notre corps ? Comment on explique ce qui se passe, ce qui se passe aussi bien de manière physique que par rapport donc, les énergies qui je ne sais pas comment on dit.

Marina Alors voilà, c’est ça, ça circule. En fait, tout est tout…

Caroline : Qui circule, voilà…

Marina : En fait, tout est mouvement. Donc là, ce mouvement, on va un peu le titiller en fait, voilà, on va le mettre un peu en action sur un temps donné pour justement aller faire tout recirculer et évacuer ce qui doit être évacué. Alors, comment ça se passe concrètement ? Par exemple, vous êtes allongé au sol et puis on va vous entourer avec différents bols. Peut-être à la tête un gong, parce que moi, j’utilise aussi le gong, et on va créer vraiment un phénomène vibratoire qu’on va multiplier en fait. On va vraiment créer quelque chose de fort énergétiquement et les gens le ressentent, vraiment. Moi, pratiquement tout le temps on me dit : je me sens écrasé alors que je n’ai même pas mis un bol sur la personne. Un des phénomènes, c’est qu’on va créer une vibration qui va être forte. Donc, du coup, la personne se sent un peu écrasée dans le sol. Donc il y a un peu vraiment ce phénomène. Oui, il y a un peu ce phénomène qui fait qu’on est donc écrasé, enfoncé dans le sol. Et cette énergie, en fait, qui est créée, elle va vraiment rentrer en résonance avec notre physique.

Caroline : Est ce qu’il y a des explications ? Parce que là, ça paraît très abstrait ? Est-ce qu’il y a des explications ? Pourquoi ces vibrations nous renvoient sur le corps, des explications plutôt scientifiques ? Est-ce qu’il y a des études, des choses qui, on sait pourquoi notre corps réagit par rapport à ces vibrations.

Marina : Parce que c’est comme ça. C’est juste un phénomène physique, c’est-à-dire si on rentre, par exemple, je ne sais pas si vous mettez par exemple je ne sais pas, je vais prendre une harpe, pardon, je joue du psaltérion. Si je joue en fait avec les harmoniques, je joue une première corde, la deuxième va rentrer en vibration. Donc là, en fait, c’est un phénomène, c’est parce qu’on rentre en vibration. On va entrer en résonance en fait, avec les bols, avec la vibration qui est créée, en sachant qu’on va créer des choses différentes suivant les bols que l’on va utiliser. Parce que plus un bol est gros, plus en fait, on va voir une énergie qui va faire que ça va vibrer plus lentement ; les fréquences, je ne sais pas, on va peut-être être sur du 70 Hz, je dis n’importe quoi ; et puis, sur un petit bol, on peut aller jusqu’à du 400 Hz, par exemple, parce que les vibrations vont être beaucoup plus rapides. Sur les vibrations qui vont être beaucoup plus rapides, alors elles vont plus rentrer en harmonie et en fréquence avec une autre sphère vraiment ORL, par exemple ; donc, on va les utiliser au niveau de la tête. Et tout ce qui va vibrer de façon beaucoup plus lente, même si c’est quand même assez fort, on va aller plutôt vers la terre, donc on va plutôt vers, mettre soit au niveau du centre du corps ou au niveau, en fait, au niveau des pieds.

Caroline : D’accord. Donc, en fonction, il y des personnes qui utilisent la sonothérapie, comme une thérapie pour venir soigner, réparer, je ne sais pas. Et en fonction de l’élément qui est à soigner, réparer, on va utiliser un bol différent avec une fréquence vibratoire différente pour aider ces personnes-là.

Marina : Voilà. Alors, c’est vrai que moi, je ne suis pas la joueuse… J’aurais dû penser à venir avec des références, des choses que je lis. Puis là, du coup, je n’y ai pas pensé. J’avoue que je n’ai rien, rien.

Caroline : Ce n’est pas grave. On les rajoutera après.

Marina : Voilà que je pourrai redonner plus tard. La seule chose que je peux dire, c’est que, par exemple, moi, je vous parle de ma pratique en tant que sonothérapeute. Donc la personne elle vient, surtout si c’est une première séance et qu’elle ne connaît pas. Donc je lui explique déjà le phénomène de résonance. Donc on va prendre un bol et là, on va mettre de l’eau dedans. Et puis on va le faire vibrer et on va voir que l’eau elle crépite et elle va faire des formes géométriques. Donc, du coup, c’est juste pour dire que même si on n’est pas à l’intérieur de bol et comme on est fait de 80 % d’eau, c’est-à-dire qu’on va aller vraiment aller faire vibrer aussi à l’intérieur de nous, vraiment. Il y a vraiment ce phénomène physique qui est là. Alors on peut se dire « Pour quoi faire ? Pourquoi est-ce qu’on irait aller se faire vibrer ? » tout ça ». Alors, déjà parce que la sensation, elle peut être sympa, donc on a vraiment cet aspect-là. Et la deuxième, parce que vraiment, du coup, il y a quelque chose qui se passe. Alors, c’est quoi l’intérêt ? On vit vraiment l’intérieur. Pourquoi ? Et bah, je reviens à ce que je disais. On va aller refaire circuler de façon un peu plus rapide pendant un temps donné. Ce qui fait que s’il y a des petits nœuds, des petites choses qui se sont accumulées, en fait dans la vie, on va les faire passer. Moi, je ne promets jamais rien, dans les séances de sonologie. Par contre, j’ai des retours étonnants. Voilà, moi, j’ai des personnes qui sont venues et puis qui me disent « Mais c’est incroyable, j’avais cette douleur-là », qu’ils ne m’en ont pas parlé en fait, parce qu’elles vivent ça depuis des années. Et la douleur est partie. C’est des choses qui peuvent être… il ne faut pas que ce soit des choses graves, on est bien d’accord, on ne va pas soigner, mais des choses qui s’étaient accumulées… la personne, en fait, elle a eu… après j’ai eu des phénomènes vraiment, même plus forts, des choses qui… ce sont des personnes qui avaient par exemple des difficultés pour avoir des enfants, qui ne sont pas forcément venues pour ça et qui m’ont appelé en me disant « Mais c’est incroyable, je suis tombée enceinte le mois d’après ». Donc ça, c’est des choses et des retours des personnes qui font des séances de sonologie et qui reviennent, en fait, qui me disent « il s’est passé ça pour moi, il s’est passé ça pour moi ». Donc, c’est par rapport à l’expérience que moi, si je comprends, même si je comprends le système de la résonance vibratoire et comment ça se passe à l’intérieur du nous qu’on va faire vraiment, simplement faire vibrer notre système osseux, vraiment nos systèmes nerveux, tous, tous, tous nos liquides. Du coup, cela peut permettre ça. Cela peut. Alors, ce n’est pas une vérité absolue, parce que ça va dépendre de plein de choses, là où en est la personne, comment la personne va accueillir la vibration aussi, parce que la première fois, ça peut être compliqué quelqu’un qui n’a absolument aucune activité méditative ou autre chose, qui est vraiment novice, la première séance, j’accompagne vraiment parce que ça peut être très perturbant. Donc…

Caroline : Donc, comment… fin…

Marina : Perturbant parce que du coup, toutes ces vibrations qu’on n’a pas l’habitude de ressentir, eh bien la personne, elle est un peu, elle dit « Mais c’est quoi toutes ces sensations ? ». Et des fois, il y a une espèce d’oppression qui arrive, parce qu’il y a beaucoup d’énergie, en fait, qui est créée. Donc il y a une sorte de pression. Ça veut dire que là, la résonance qui se fait entre le corps et l’énergie produite, elle ne se fait pas, on va dire, ou elle se fait moins, elle est plus difficile. Il faut arriver à ce qu’il y ait une alchimie. Mais quand on n’a pas du tout travaillé son énergie ou qu’on n’en est pas du tout là, la première séance, on est dans un accompagnement particulier et donc, du coup, c’est ça qui est intéressant, parce que du coup, je me dis des fois, je me retrouve avec des personnes comme ça et je vois bien la différence.

Caroline : C’est-à-dire… tu vois la différence…

Marina : Quelqu’un qui est complètement novice, qui n’a pas de pratique du tout méditative, je ne sais pas, qui ne fait pas du yoga, qui est vraiment, pour qui tout ça, c’est vraiment une notion nouvelle, qui vient là pour se dire « tiens ». Donc du coup, je fais toujours un questionnaire pour savoir où on en est, et quand c’est comme ça, la première, la première séance, elle peut être vraiment très étonnante pour la personne. On rentre dans un autre univers quand même. Voilà, on rentre dans un univers particulier.

Caroline : Que certains diront parce qu’on va rentrer dedans, que diront perché « d’expérience » qu’il faut le vivre pour le comprendre.

Marina : Voilà, c’est ça. C’est ce que moi, je me dis, dans mon histoire, c’est parce que j’ai vécu des expériences comme ça et qu’après je suis allée chercher des explications. Moi, je suis vraiment dans cette dynamique-là. C’est les expériences, l’expérience vibratoire. De là, bien sûr, parce que, avec les enfants handicapés, je fais de la sonologie aussi. Parce qu’au niveau de la conscience corporelle, il faut savoir que ces enfants, dès qu’on utilise un tambour mongol, ils viennent dessus. C’est impressionnant. Puis ils nous regardent, et je veux dire, c’est du jackpot à chaque fois. Voilà, c’est presque de l’automatisme. C’est-à-dire que des enfants qui sont vraiment en grande difficulté, vraiment au niveau du corps, c’est-à-dire qu’ils vont avoir une sorte d’hyperactivité, on ne va pas du tout avoir une attention, on ne va pas avoir le regard, si on fait du tambour mongol, moi j’ai un très grand tambour mongol, ils arrivent quoi, ils se posent et puis viennent avec leurs mains, ils viennent chercher ou essayer de comprendre ce qu’il se passe. Parce que, comme les enfants autistes, ils ont vraiment un problème au niveau de la perception corporelle, pour beaucoup ; du coup, le fait de se retrouver dans une séance de sonologie, que ce soit avec les bols ou avec le tambour, on va rassembler quelque chose.

Caroline : D’accord. Et donc, ça les apaise, ça apporte de l’apaisement, ils sont beaucoup plus concentrés.

Marina : Oui, on a vraiment une attention au niveau de la communication. C’est vraiment, c’est presque étonnant.

Caroline : Oui, c’est ce que j’allais dire. Est-ce qu’on l’explique ?

Marina : Eh bien, on l’explique parce que ce sont des enfants qui ont ce problème, en fait, ils ont besoin d’être rassemblés, et donc cette énergie qui est produite les rassemble. Il y a quelque chose, c’est qu’il y a une vibration qui est là, parce que le contact peut être compliqué chez l’enfant autiste, on le sait, pouvoir le toucher c’est très difficile pour un enfant autiste. Donc du coup, il n’est pas besoin de toucher. Mais en même temps, ça vibre beaucoup et du coup, ils ressentent cette vibration. Donc vraiment, si on fait le gong, ils viennent s’approcher du gong, parce qu’il n’y a juste qu’à faire ça. Et d’ailleurs, ils savent très bien, parce qu’ils savent que s’ils touchent ça s’arrête et si… donc c’est intéressant à voir. Donc ça prouve bien que cette vibration, elle procure quelque chose. Il y a vraiment… en tout cas eux nous le montrent, parce que du coup, ils sont coupés de beaucoup de choses. Et puis ça, ça les ramène vraiment quoi.

Caroline : Et sur une première séance après… sur une séance, quand toi du coup tu es avec tes patients…

Marina : Oui, voilà, si on peut dire comme ça après bon. Je ne les appelle pas forcément comme ça…

Caroline : Je ne sais pas comment… c’est toujours délicat pour moi de…

Marina : Non, non, c’est vrai que je ne me suis jamais posé la question. Je n’ai jamais mis…

Caroline : Les personnes que tu accompagnes on va dire.

Marina : Voilà, j’accompagne des personnes, voilà. Parce que moi, je reste aussi… j’ai plutôt présenté tout ça, moi, quand j’ai fait de la sonologie, quand j’ai fait la musicothérapie, je suis vraiment dans la thérapie. La sonologie, je l’ai toujours présentée sur quelque chose, justement parce comme justement comment, on est aussi en recherche actuellement sur la musicothérapie. Je fais aussi partie d’un groupe par rapport à ça. Et moi, ma question, c’est justement la sonologie, je ne voulais le mettre que dans le bien être ; mais la réalité de l’expérience me montre que pas forcément. Parce que la sonologie, on est plutôt dans l’art de la relaxation, le bien être, et je pense que ce n’est pas vrai, en fin de compte.

Caroline : Que ça peut être thérapeutique !

Marina : Eh oui, ça peut être thérapeutique parce que les retours me le montrent, parce que ce sont les personnes qui me ramènent. Et moi, justement, dans ma recherche de cette année, mon questionnement de cette année, justement, c’est « Est-ce que la sonologie ne peut pas être quelque chose de thérapeutique ? ». Donc moi c’est quelque chose que je suis en train de répondre actuellement.

Caroline : D’accord. Et comment vas-tu le mettre en place ?

Marina : Du coup, on va le mettre en place parce qu’on est… je suis avec un peu, avec, justement avec le groupe de recherche, avec comment… que tu as reçu dont j’ai perdu le nom Alice Guillon.

Caroline : Voilà donc. Donc en fait, avec Alice Guillon, on a un groupe de recherche en musicothérapie, et donc justement, avec des personnes qui travaillent avec les imageries justement. Donc, ils sont beaucoup plus scientifiques que moi. Donc ils vont pouvoir m’aider, en fait, à ce niveau-là pour mieux comprendre.

Caroline : D’accord, donc, vous allez, vous êtes en train de mettre en place une étude…

Marina : Voilà. Pas que sur ça, parce qu’il y a plusieurs études ; moi, c’est ma recherche. Et puis d’autres font des recherches sur les AVC, sur d’autres… mais moi, c’est cette partie-là à laquelle je veux…

Caroline : Et l’idée, c’est de mettre en images avec un scanner, quelque chose, pour montrer qu’il se passe une activité cérébrale et pour montrer qu’il y a une réelle activité chez la personne.

Marina : J’aimerais bien. J’aimerais bien parce que j’en suis persuadée. Mais après, je ne peux pas savoir.

Caroline : C’est pour ça, ce que je disais par rapport aux faits, c’est sans jugement du tout. Parce que moi j’y crois donc, mais il y a des personnes qui vont dire c’est complètement perché et je n’y crois absolument pas, et voilà. C’est…

Marina : Alors, disons qu’on pourrait leur donner quelques pistes, comme par exemple, en génie. Je leur dis voilà, retenez en génie et Lottert Wasser, je prends ces deux-là, ils sont plusieurs, ou par exemple, sur des plaques. On va mettre du sable, on va envoyer une fréquence et on voit que la matière s’organise en des formes géométriques parfaites. Donc, le phénomène physique, on le sait maintenant, on peut même le voir. Donc, il n’y a pas de doute là-dessus. On renvoie une fréquence à quelqu’un, il y a un phénomène qui se passe. La matière, elle, se met en mouvement.

Caroline : Oui.

Marina : Voilà, c’est tout. Maintenant, il ne faut pas faire n’importe quoi. En sonologie, il faut y aller avec beaucoup de prudence parce que…

Caroline : C’est ce que j’allais te demander. Comment est-ce que tu conçois une séance ? En fait, comment est-ce que tu arrives à savoir que, il se passe quelque chose pour la personne ? Parce que j’imagine que c’est peu perceptible.

Marina : Alors elle, elle sent les vibrations, déjà. Elle va sentir les vibrations. Parce que quand même, voilà. Après, elle va vivre sa propre expérience émotionnelle. Après moi, j’ai eu quelques personnes, mais après, on y croit ou pas, qu’on ait des ouvertures de conscience, qui se sont mises à voir des choses pendant une séance de sonologie alors qu’ils n’avaient jamais rien vu. La dernière personne que… non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas la dernière, c’était celle de la semaine dernière, mais qu’importe, qui était venue, qui est venue, n’avait jamais rêvé de sa vie, par exemple. Elle n’était pas venue pour ça, mais le lendemain, elle m’appelle, elle me dit « Mais c’est incroyable, j’ai fait mon premier rêve de toute ma vie ». Voilà, donc, c’est qu’il se passe quelque chose. Voilà. Donc, moi je n’ai aucun doute parce que j’ai vraiment des retours des personnes. C’est ça qui fait que je n’ai aucun doute. Et aussi parce que, en génie, lottert wasser, si on fait un travail de résonance vibratoire sur la matière, la matière elle se transforme, elle bouge, c’est tout. C’est juste qu’on envoie une fréquence, on ne la touche pas, on envoie une fréquence et la matière, elle bouge. Donc, c’est que la sonologie c’est ça. Je répète, c’est vraiment la perception qu’on a au niveau des vibrations, au niveau cutané, sous-cutané, au niveau intracorporel. Et après, on va rentrer aussi dans l’émotionnel, parce que du coup, à un moment donné, il y a des émotions qui passent.

Caroline : Oui, nécessairement, il se passe quelque chose. On bouge les énergies corporelles, donc…

Marina : Donc ça il y a… on ne peut pas nier ça, parce que quand même, là, on a dit… par contre, ce qu’il faudrait mieux savoir, c’est quelle fréquence. Alors là, les études américaines qui sont très intéressantes, quelle fréquence agit sur quoi, sur quel organe, voilà ; on peut aller sur des choses beaucoup plus précises.

Caroline : Il y a… dans certains pays, et notamment aux Etats-Unis, de ce que je comprends, ils sont plus avancés sur…

Marina : Ils sont plus avancés là-dessus. Alors, ce n’est pas vraiment qu’ils utilisent les bols, c’est qu’en fait, ils vont utiliser la fréquence qu’ils vont envoyer d’une autre manière, plutôt avec les nouvelles technologies, qu’on peut retrouver aussi dans un bol, pour, par exemple, soigner des petites tumeurs. Et on voit que ça fonctionne. Alors, on n’est pas encore sur des choses, mais dire hop, donc on va envoyer cette fréquence qui était vraiment une fréquence vibratoire sonore, on est vraiment là-dedans. On va l’impulser au même endroit par un petit rayon. Du coup, là, c’est vraiment très, très précis. Mais c’est un petit peu de la sonologie parce qu’en fait, c’est vraiment ce principe-là. C’est juste qu’ils vont l’envoyer, ils vont le faire avec les techniques… voilà des techniques, voilà avec leurs appareils à eux. Je ne sais pas comment ils font parce que c’est envoyer, comme ça, et j’ai vu il n’y a pas longtemps qu’il y avait un truc à Nice aussi qui était arrivé, je me dis tiens, ils ont… et c’est un peu un système comme ça. Donc, cet appareil qui envoie en fait une fréquence sonore…

Caroline : Faite au CHU ou ?

Marina : Alors en fait, cet appareil est arrivé et c’est parce que je suis tombée dessus sur France 3, très honnêtement.

Caroline : D’accord.

Marina : C’est juste ça. Et qui disait voilà, et ils parlaient de ça, de la fréquence sonore qui'il envoyait et ils l’utilisent pour des choses différentes, au niveau de la tête et c’était par rapport à certains cancers, je crois. Et je me dis tiens, c’est intéressant, on ne va pas appeler ça sonologie, mais en fait, on repart sur justement la fréquence vibratoire, donc c’est ça qui est intéressant. Donc on peut réutiliser… nous on a les bols, parce que bon, là, on est dans quelque chose, un petit peu d’holistiques. Là, on est dans quelque chose d’holistique. Mais du coup, cette énergie, on peut la créer d’une autre manière que par un bol, on est d’accord. Et du coup, on va pouvoir l’utiliser pour soigner. Donc il y a beaucoup de choses quand même qui vont dans ce sens-là. Et là, c’est vraiment des recherches beaucoup plus poussées, on va vraiment chercher la fréquence précise qu’on va mettre à un endroit précis qui va correspondre…

Caroline : Oui, un petit peu ce que tu disais tout à l’heure. En fonction de si jamais on cherche à se soigner plutôt tout ce qui est au niveau de la tête ou plutôt du corps, quelque chose de plutôt lent, quelque chose de plutôt rapide en termes de fréquence.

Marina : Voilà. La sonologie, là, c’est vrai qu’on va être dans quelque chose de global. Par exemple, si j’ai une personne qui n’est pas du tout ancrée, vraiment en difficulté dans l’ancrage dans sa vie, qui est vraiment trop dans sa tête et puis qui est toujours dans ses rêves et qui n’arrive jamais, par exemple, à ancrer des choses. Et bien là, on va se centrer vraiment sur des bols qui vont faire des fréquences plutôt lentes. On va plutôt éliminer les rapides et on va faire vraiment quelque chose au niveau des membres, comment, des membres inférieurs. Et au niveau de la tête, on va y aller… on va laisser un petit peu tomber, peut-être. On va essayer de ramener. C’est-à-dire qu’à ce moment-là, on va faire…

Caroline : D’accord. L’idée c’est de ramener l’énergie qui est trop dans la tête…

Marina : On va nous ramener. Donc suivant effectivement un petit peu le questionnaire, on a la personne, donc là aussi, on va voir ; si j’ai une douleur particulière, mais voilà… on va mettre un petit peu un bol à ce niveau-là et on va faire tourner le bol, du coup on va mettre le bol sur la personne.

Caroline : D’accord. C’est ce que j’allais te demander. En fait, pour moi, comme… en fait il n’y avait pas de toucher particulièrement, mais tu peux, à certains moments, poser un bol sur quelqu’un…

Marina : Tout à fait. Ah oui, oui, tout à fait. En sonologie, on pose les bols sur la personne, sauf pour la première séance. La première séance, on ne fait pas. On va plutôt, justement, on va faire autre chose que les choses… que le corps comprenne un peu ce qui se passe avec cette vibration que oui quand même, qui est quand même qui accentué, elle est plus importante. Donc le corps, il n’a pas l’habitude. Nous, on renvoie des fréquences, mais pas autant que les bols. D’où, l’idée, c’est d’aller l’alchimiser quand même. D’accord, donc, il y a un temps, donc on y va très doucement. Les bols, ce n’est pas, on n’y va pas comme des fous. Ce n’est pas de taper, non ! On y va avec beaucoup de douceur. On crée vraiment une énergie, vraiment dans la douceur, on crée quelque chose de fort, mais c’est subtil quand même, voilà. On ne fait pas n’importe quoi. Par exemple, on ne recommande pas les bols pour… si on est épileptique, on ne va pas faire de sonologie ; si on a un pacemaker, on ne va pas faire de sonologie ; si on est enceinte, on va avoir des protocoles un petit peu différemment ; si on a des problèmes qui vont être reliés un peu à la psychiatrie, tout ça, on ne va pas non plus utiliser la sonologie. Donc, il y a quand même quelques contre-indications.

Caroline : Pourquoi sur la psychiatrie ?

Marina : Alors, parce que la psychiatrie en fait, comme on ne sait pas tout, il y a des gens qui font de la décompensation après.

Caroline : C’est-à-dire ?

Marina : C’est à dire que, ils ont un peu, je n’en sais rien, peut-être une tendance schizophrénique ou névrotique, et ça va accentuer la névrose. Ça peut déclencher en fait une crise. Voilà. Parce qu’en fait, c’est un peu des problèmes neurologiques. Et du coup, les bols, comme c’est les fréquences très rapides et piquent au niveau de la tête, ça va bien y aller aussi et du coup, ça peut perturber. Donc en fait, on ne conseille pas, vraiment. Là, il faut savoir qu’on ne conseille pas. Alors, il y a peut-être des méthodes, peut-être qu’ils y auraient des choses à travailler. Mais là, actuellement, on ne conseille pas du tout. C’est vraiment les quatre contre-indications.

Caroline : D’accord. Et est-ce que tu aurais… fin… pour, en fait, quelqu’un qui serait sceptique, sans forcément chercher à le convaincre, mais juste quelqu’un qui nous écoute et qui est sceptique. Est-ce que tu aurais des exemples de choses qui, au quotidien, pourraient nous faire prendre conscience de ces vibrations et de se rendre compte qu’en effet, il y a bien un phénomène et qu’on ressent quelque chose, sur ce côté ressentir, juste voilà, quelqu’un de curieux qui se dit, OK, j’ai écouté cet échange-là, qu’on vient d’avoir. Et ça m’intrigue. Et j’ai envie de, à la maison sans forcément… juste tester un tout petit truc qui me permette de me dire qu’il y a quelque chose, tu vois. Moi par exemple je pratique le yoga, donc le bol tibétain, je connais, la méditation sur une application type petit bambou ; à chaque fois, j’ai lu le petit son, mais vraiment de ressentir cette vibration. Est-ce qu’on peut faire quelque chose pour tester ?

Marina : Bien sûr, ce qu’on n’a pas parlé en sonologie, et pourtant, c’est une grande chose en sono, c’est la voix ! Il faut savoir que la voix fait partie aussi de la sonologie. Donc, en fait, c’est très simple. Quelqu’un qui se dit « Ouais, c’est quoi la vibration ? », on va plutôt faire la vibration interne. Donc, on ferme les yeux, on fait des petites coques, par exemple sur ses oreilles. Et puis on va, je ne vais pas le faire parce que du coup dans le micro, ça va… Donc on met vraiment les mains sur ses oreilles et on va se faire un grand O. On va faire comme si on allait sortir un « Hum » ou une autre lettre qu’on veut dire, mais on a la bouche fermée, voilà, donc vous n’allez pas le prononcer. Et du coup, à l’intérieur, on va sentir cette caisse de résonance.

Caroline : D’accord.

Marina : C’est-à-dire que si vraiment on bouche les oreilles vraiment à fond et qu’on ferme la bouche, donc on va aller créer ce son à l’intérieur. Donc moi, j’ai plus l’habitude donc forcément, ça va vibrer. Mais on va sentir au niveau de la gorge, on va sentir que ça vibre, c’est un son. Donc là, on va créer une fréquence qui est sonore et du coup, on va aller se faire vibrer à l’intérieur. C’est tout. Donc, voilà, le son est vibratoire donc ce qui va être intéressant c’est que là on va avoir la sensation interne. Voilà ce qu’on utilise beaucoup en sonologie, en sonologie on utilise beaucoup la voix aussi. Donc, moi, je l’utilise, je la fais utiliser quand c’est prêt aussi.

Caroline : Donc, sur les personnes qui viennent pour une séance. Elles aussi, tu leur proposes d’utiliser leurs propres voix ou non…

Marina : Alors moi, je vais utiliser la mienne si nécessaire. Mais à un moment donné, s’il y a des personnes qui ont fait un, qui ont beaucoup avancé parce que moi aussi, je fais en fait des ateliers une ou deux fois par an, sur conscience vibratoire et pratique sonore. Donc oui, je leur enseigne ça, je leur montre, en fait. Bien sûr, il peut y avoir vraiment des séances à un moment donné, en sonologie, ce qui est intéressant, c’est de se prendre en charge, c’est de venir, puis après, voilà, quand les personnes voient vraiment les bénéfices, et puis qu’il y a un chemin qui fait… hop. La sonologie, c’est aussi, il n’y a pas forcément besoin de… alors, c’est très agréable et je ne dis pas qu’il n’y a pas forcément besoin. On peut avoir des pratiques de sonologie sans aller voir un sonothérapeute, voilà, tout simplement. C’est ça que je suis en train de dire. Donc on peut très bien s’harmoniser soi-même avec un bol, que ça soit assis ou allongé.

Caroline : D’accord. Mais enfin, on ferait n’importe quoi, tu vois.

Marina : Eh bien non. Parce qu’il y a des techniques à faire, il faut juste les apprendre.

Caroline : D’accord. Donc OK, voilà.

Marina : Il faut juste avoir les notions. Voilà, on ne part pas… parce que vraiment, le frapper du bol, c’est très important.

Caroline : Oui, nécessairement

Marina : C’est le plus important. On utilise la sonologie, le plus important, c’est le frapper du bol.

Caroline : Comme en musique, pour prendre un exemple vraiment très basique, mais si jamais on met beaucoup d’intensité dans la frappe, j’imagine, ça va résonner très fort, donc on va avoir une grosse vibration, alors que si jamais on y va tout doucement, ça va être plus doux, beaucoup plus…

Marina : Et en sonologie, il faut y aller doucement, vraiment. Parce que le bol va vibrer déjà très fort. On va avoir des fréquences qui vont être plus ou moins rapides. Donc, c’est important d’y aller avec douceur. Mais vraiment, c’est vraiment dans la subtilité. C’est la subtilité qui compte.

Caroline : Et si on a envie de ressentir, donc là, tu nous as permis de, pourquoi pas, avoir cette expérience de ressentie interne, on va dire. Mais vraiment, en fait, j’ai cette image du gong que tu as donné tout à l’heure, où on le sent par le toucher et ça me parle beaucoup. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me parle énormément. Mais est ce qu’on pourrait, je ne sais pas moi, avec quelque chose dans notre quotidien, tester…

Marina : Alors, qu’est-ce qui va y avoir beaucoup dans notre quotidien… on pourrait avoir… donc, si on a un petit verre en cristal, on va pouvoir le faire tourner, par exemple. Après, c’est vrai que c’est bien d’avoir un petit bol, même tout petit, parce que je suis en train de chercher… vraiment, je ne sais pas là. Très honnêtement, je ne sais pas. À part le fameux verre…

Caroline : À part le gong ?

Marina : Non, dans les objets du quotidien, je suis en train de chercher dans les objets du quotidien, donc dans sa cuisine ou…

Caroline : Oui, ça, on peut s’amuser, voilà.

Marina : Donc voilà, on peut s’amuser à faire ça, puis après on met le doigt un peu à l’intérieur, vite fait. Et puis on va voir qu’on va sentir les petits picotements. Voilà. Parce qu’autrement, il n’y a rien qui va vraiment, qu’on va pouvoir mettre sur soi ou on va taper puis on va vraiment sentir une vibration. Donc je suis en train de chercher. Donc, il n’y a pas. Si on a un petit tambourin, on peut essayer, on le met un petit peu comme ça, on tape et on va pousser. On le fait vraiment longtemps, longtemps, on va finir par créer une petite caisse de résonance. Mais dans les objets du quotidien, j’avoue que je ne sais pas.

Caroline : D’accord. Et est-ce que, je change complètement de sujet, du coup, puisque c’est la question qui me vient, mais… est ce que dans certaines pratiques, donc tu me disais ça commence à être utilisé de plus en plus, etc. Mais, est ce qu’il y a vraiment des recherches qui permettent de mettre en évidence aujourd’hui que la sonothérapie, grâce aux vibrations, tu le disais, voilà, tu le disais, sur peut-être des petites tumeurs ou des choses, est-ce que réellement les hôpitaux, les médecins ou est-ce qu’il y a des choses qui commencent à être faites au niveau de tout cet aspect-là, plus scientifiques, moins holistique en fait, pour s’en rapprocher ?

Marina : Alors, il y a quelques tentatives. Là, c’est pareil, je n’ai pas la référence. Je pense à… alors c’est un chaman. C’est un homme chamane qui travaille aussi avec les bols et gongs et qui va aussi dans les hôpitaux. Parce qu’en fait, ils se sont aperçus que les personnes récupéraient plus facilement des maladies. Donc, l’expérience qui a été faite, c’est que lui, il est venu. Il faut que je retrouve le nom, c’est juste qu’il faudra que je vous le donne, parce que là…

Caroline : Pas de problème.

Marina : Voilà. Il est venu et il s’est aperçu qu’en fait, les personnes qui avaient ces séances, en fait, que ce soit avec les tambours et les bols, donc lui il utilise vraiment tambours et bols. Donc, il se dit chamane. Il ne parle même pas de sonologie. Mais en attendant, il vient avec ses bols tibétains et puis donc son tambour. Et l’expérience a montré, en fait, qu’en fait, les personnes récupéraient beaucoup plus rapidement. Donc là, c’est dans la récupération de maladies assez graves en fait, des choses qui viennent voilà. Donc ça, c’est une expérience qui a été faite, qui a été menée à terme et ils se sont rendus compte de ça.

Caroline : Elle a été menée où ?

Marina : Alors, c’était en Angleterre, je crois. Et puis dans un autre pays, je ne sais plus. Mais ce n’était pas en France.

Caroline : D’accord. Et donc, il y a… les Etats-Unis sont plus avancés que nous. Est-ce qu’il y a d’autres pays où c’est un petit peu plus important ?

Marina : Je ne sais pas trop. En France, ça commence à bien venir quand même. Après, il faudrait voir. Bon après, la sonologie, on va dire que… je ne sais pas si on peut dire le maître de la sonologie, mais bon, parce que celui qui a vraiment, même si moi je connaissais déjà avant, c’était Emmanuel Comte, voilà. Emmanuel Comte est celui d’ailleurs… il voudrait garder pour lui le terme de sonologie, mais le souci c’est qu’il y avait d’autres. Moi, je l’utilisais déjà avant même de le connaître. Mais voilà, donc lui, il a amené beaucoup ; il a fait un peu des livres, il a écrit des choses justement sur ce qu’est-ce qu’il se passe vraiment en sonologie et par rapport aux expériences plus pratiques, en fait. Vraiment, parce que là, on n’a pas, moi à ma connaissance, je ne connais pas quelqu’un qui a mis une personne allongée avec les fameux capteurs ou imageries et puis qui fait en même temps une séance de sonologie pour voir ce qu’il se passe. Moi, j’aimerais beaucoup…

Caroline : Moi aussi.

Marina : Voilà. J’aimerais beaucoup qu’il y ait des recherches qui soient faites là-dessus, mais ça va venir. Moi voilà, maintenant, allons savoir, peut-être qu’il y aura des pistes à venir pour faire ça. Mais voilà, ce serait voir vraiment ce qui se passe vraiment au niveau des imageries cérébrales. Voilà, parce que, ça rassurerait beaucoup des gens, puis moi je trouve ça très intéressant de savoir quelles zones les plus touchées, quel bol… Peut-être qu’un bol va toucher plus une zone, qu’un autre bol, une autre zone, je n’en ai aucune idée, voilà. Pour moi, c’est sûr qu’il se passe quelque chose. Après, niveau scientifique, quelle partie, là vraiment je ne sais pas.

Caroline : Non, non, c’est compliqué.

Marina : Franchement, c’est un vrai travail. On le voit bien avec Corinne Sombrun. Corinne Sombrun, vous connaissez ?

Caroline : Non.

Marina : Voilà, Corinne Sombrun, elle travaillait dans le son. Et donc, je ne sais plus ce qu’elle faisait, pour les musiques de film, tout ça. Je résume. Elle perd son mari, ça date peut-être d’une quinzaine ou d’une vingtaine d’années ; puis on lui demande d’aller, donc d’aller enregistrer des sons de chants mongols en Mongolie, chez une chamane. Et au moment où ça se passe, en fait, elle se met dans un état de transe pas possible et la chamane lui dit « Mais en fait, ça s’est passé parce que toi même, tu es chamane. Dans une autre vie, tu as été chamane », etc. Je ne comprends pas tout ce qui lui arrive, mais toujours est-il que maintenant, il y a l’université qui vient d’ouvrir à Paris ; donc, il s’est passé quinze ans ; elle travaille avec les médecins, avec des chercheurs et vraiment, les résultats sont incroyables. Donc là, on est sur le son du tambour. Voilà. Et ça, c’est prouvé maintenant scientifiquement. Donc, il y a eu de vraies guérisons, des choses vraiment incroyables, rien qu’avec cette canalisation du son du tambour.

Caroline : D’accord, OK. Super intéressant.

Marina : Voilà. Corinne Sombrun, franchement, ça parlera beaucoup parce que maintenant, elle commence à être connue.

Caroline : C’est bluffant, en fait.

Marina : C’est bluffant. Et donc, la première session universitaire sur ce travail a ouvert cette année, en septembre. Voilà, donc, il y a une session qui est vraiment sur en fait, les ouvertures et les expansions de conscience et aussi en fait les répercussions au niveau vraiment du corps physique sur certaines guérisons qu’il peut y avoir par rapport à ces sons, à ce travail qui est fait. Elle a fait des tas d’expériences. Et là, ce qui a été super, c’est qu’elle a trouvé les scientifiques qui l’ont accompagnée parce que c’était très étonnant ce qu’elle vivait. Ça a été vraiment incroyable.

Caroline : Oui, c’est ça qui est très compliqué à chaque fois. C’est que c’est beaucoup de ressenti, beaucoup de déclaratifs et c’est très difficile, à part une expérience à vivre, de le démontrer en fait et beaucoup de personnes ont besoin de…

Marina : De comprendre ce qu’il se passe.

Caroline : Voilà exactement.

Marina : Mais là, ça va être la chance qu’on a maintenant parce qu’avant, on ne pouvait pas vraiment. Mais moi, j’ai toujours, il faut aussi faire confiance. Le plus important, c’est l’expérience. Après, on peut avoir toutes les connaissances qu’on veut. Ce qui est intéressant, c’est qu’est-ce que ça nous procure vraiment. Après, on va chercher les explications. Ce qui est bien, c’est ce qu’il faut faire. Ça, nous, ça nous aidera toujours. Mais il faut aussi revenir à ça, quoi. L’important, c’est que dans l’instant présent, on est ce que l’on est et qu’est-ce que ça nous apporte.

Caroline : Et sur les personnes qui viennent faire une séance de sonothérapie. Quand elles ressortent, elles sont en capacité de te dire j’ai ressenti donc, tu disais de l’oppression, par exemple pour une personne pour une première fois. Donc, il y a aussi tous ces témoignages que tu as pu nous partager sur ce qu’elles ont vécu plus tard et une semaine après, mais, vraiment tout de suite après une séance, qu’est-ce qui ressort la plupart du temps ? Est-ce que c’est un apaisement, un bien être ? Un petit relâchement ?

Marina : Alors beaucoup se sont endormis. Déjà, le relâchement, ça surprend. Des fois ils sont très surpris, ils se disent, mais « je suis parti, 10-15 minutes. Je me suis endormi et je suis revenu ». Donc il y a déjà cet aspect-là et c’est le fait d’être écrasé par l’énergie. Il y a vraiment quelque chose comme ci d’un coup ça écrasait le mental, parce ça, c’est très intéressant. Moi j’adore quand on me dit « je suis écrasé par l’énergie. Je suis parti », donc du coup, le mental s’en va et ça aide aussi beaucoup pour la sonologie. Moi je me suis rendue compte aussi que les personnes qui avaient tendance un petit peu à partir, c’était souvent elles qui me ramenaient plus de choses après, sur des choses qui s’étaient passées. Le fait d’avoir lâché le mental…

Caroline : Est-ce que c’est ça qu’on appelle rentrer en transe quelque part ?

Marina : Alors je ne sais pas si c’est rentrer en transe parce que je ne pense pas qu’ils rentrent en transe, mais il y a un lâcher-prise. C’est dire qu’à un moment donné, cette énergie est forte, on est un peu, j’ai envie de dire, on peut dire écrasé dans la terre. Et puis, il y a un truc qui se passe, le son, on dort un peu. On est en semi-conscience en fait ; et la personne dit « Mais j’ai dormi en fait, je n’étais pas là. Qu’est-ce qui s’est passé ? » et tout ça. Alors des fois, elles font des voyages, il y en a qui reviennent, qui ont des facultés, qui me racontent des histoires vraiment très surprenantes. Même moi, vraiment, très honnêtement, elles ont fait des voyages dans des civilisations, elles sont reparties dans d’autres vies. Donc, moi j’ai aussi des personnes qui me disent ça, elles sont retournées dans des vies antérieures, ou alors ce qu’on ressent souvent aussi, c’est d’avoir des discours avec des personnes décédées. Voilà donc des personnes décédées qui arrivent et puis qui viennent donner des messages, par exemple. Voilà, donc, c’est vraiment divers et varié. C’est cette possibilité de créer cette énergie qui va permettre de capter aussi certainement des énergies plus subtiles. Et ça moi je n’ai aucun doute, pour la bonne raison, c’est que pendant 5 ans, j’ai fait un cercle sonore dans un tipi amérindien que j’avais chez moi pendant… un groupe de 20 à 30 personnes, où nous faisions des tambours ou des bols, on créait beaucoup d’énergie et vraiment, nous avons eu des ouvertures et des expansions de conscience absolument incroyables, que ça soit collectivement ou individuellement. Donc, je n’ai aucun doute sur le fait, que quand on crée beaucoup d’énergie vibratoire, cela permet d’ouvrir des canaux certainement plus subtils, avec des choses que l’on maîtrise peu ou pas dans l’univers et qui nous permettent de canaliser certaines choses. Pour moi, ça ne fait aucun doute, mais parce que je l’ai vécu. Voilà. Après, scientifiquement, pourquoi tout ça ? Bon bah voilà. Moi, j’aurais tendance à dire qu’on n’est pas forcément seul, il se passe d’autres choses dans la vie. Et après, c’est suivant ses croyances. Donc, en tout cas, ça permet ça. Et le groupe en sonologie permet ça. C’est-à-dire que plus on est, forcément, plus on va créer d’énergie. Et ça, c’est une réalité physique ; il faudrait que je trouve des références, mais ça, c’est prouvé. Il n’y a pas de… moi, j’aurais dit une étude américaine, qui avait mis des personnes dans une pièce ; alors ça date. Ça, ça date au moins d’une vingtaine d’années et j’avais trouvé ça incroyable. Et ils avaient des espèces de capteurs pour mesurer les fréquences vibratoires. C’était assez étonnant cette expérience. Ils avaient mis une dizaine de personnes et leur avaient dit voilà pendant… je ne sais pas combien de temps ça avait duré, donc je ne m’en rappelle pas, je n’en sais rien, c’était dix minutes, une heure. Ils leur ont demandé d’être dans la joie, dans la paix, de s’embrasser. D’être vraiment dans quelque chose d’incroyable. Et de suite après, ils ont mesuré en fait ce qui en sortait au niveau vraiment de fréquences subtiles. Et ils se sont aperçus que toutes ces fréquences étaient très éthérées, c’est-à-dire qu’en fait, elles partaient. Elles partaient comme ça, ils n’arrivaient pas à les garder, elles montaient dans l’univers, c’était assez, très bizarre et elles étaient très, très fluides. Et elles avaient fait la même chose en demandant à des personnes, en fait, d’être vraiment dans la disharmonie, de penser à des choses vraiment négatives. Et ils ont mesuré, ils se sont aperçus que les fréquences étaient très basses et en fait, elles allaient dans le sol. Voilà. Donc, et c’est un phénomène physique. Ça prouve bien, en tout cas, que ce qu’on renvoie au niveau fréquence, donc nos pensées, notre attention, l’énergie est différente. Et donc là, ils avaient montré que l’énergie produite était différente. Et donc, il y en avait une qui montait et l’autre qui descendait.

Caroline : Ce qui peut expliquer potentiellement, pourquoi pas aussi, qu’une personne plus solaire au quotidien apporte, bien évidemment, c’est agréable d’avoir quelqu’un qui sourit, voilà, mais en plus, il pourrait potentiellement y avoir une explication, en tout cas, de ce que je comprends sur le phénomène physique de vibration.

Marina : Voilà qui est vraiment lié à la résonance vibratoire. Et puis de toute façon, on le voit tous les jours dans notre vie, on attire les personnes qui nous correspondent plus. C’est assez étonnant de… moi je suis très surprise. À chaque fois, je me dis c’est absolument incroyable. Dès que je rencontre une personne, il y a un phénomène qui se passe et c’est vraiment quelqu’un qui est dans une dynamique, qui est dans ma dynamique. Et ça va être cette personne dans le groupe, on est quinze, et puis c’est celle-là avec qui je vais avoir plus de conversations et dans un lieu qui n’est pas forcément propice à ça. Voilà, c’est ça qui est intéressant, vraiment, pour un truc qui n’a rien à voir. Et du coup, c’est cette personne-là qu’on va attirer. Moi, je vis quand même ça depuis des années et je me dis oui, il y a vraiment quelque chose qui est lié à la résonance vibratoire, vraiment subtile lorsque l’on est au niveau de tous nos êtres. Et pour revenir aussi sur une particularité de la sonologie, parce que ça, c’est vrai que je n’en ai pas parlé, parce qu’il y aurait beaucoup de choses à dire. C’est que quand on va travailler, en fait, en sonologie, donc vraiment ces fréquences vibratoires ; donc, il va y avoir l’aspect physique et l’aspect vibratoire. Il faut s’attendre aux changements qui vont avec. C’est-à-dire que notre vibration change, et ce qui se passe très souvent, surtout si on décide de venir comme ça sur une année, on va dire toutes les six semaines, tous les uns ou deux mois, eh bah les personnes et s’en rendent compte qu’il faut qu’elles changent beaucoup de choses dans leur vie. Alors ça, c’est très…

Caroline : Alors je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle. Ça dépend.

Marina : Et oui, donc il faut être prêt au changement. Et ça, c’est, il faut accompagner les personnes parce que ça, c’est une observation, je ne peux pas le nier. Et les personnes ne peuvent pas le nier non plus. Elles disent « Mais c’est incroyable ! Ma façon de communiquer est différente ; je n’attire pas les mêmes personnes ; je me rends compte dans mon travail qu’il faut que je change ça ». Donc voilà, donc en fait tout de suite très rapidement, au bout de la troisième séance, ils me disent, mais « Oh là là, mais ça, ça ne va plus dans ma vie. Ça, il faut que je le change, ça, il faut que je le transforme », donc du coup, c’est de les accompagner. Ce n’est pas de se dire… Il faut transformer là où on est. Ce n’est pas d’aller forcément…

Caroline : J’allais te le demander, voilà un petit peu de concret.

Marina : On ne va pas quitter son mari, quitter son travail comme ça du jour au lendemain. Non, il faut se poser. Il faut au contraire observer qu’on est en évolution, que cette séance, ces séances de sonologie nous permettent d’augmenter notre taux vibratoire. On est dans une évolution personnelle et cette évolution personnelle, il faut qu’elle soit bonne pour nous, mais elle doit aussi est très belle pour les personnes qui nous entourent. Moi, je dis toujours ça. Il faut aussi réharmoniser tout ça ; donc dans son travail, sauf si vraiment ça doit être fini bien sûr, mais qu’est-ce que je peux faire pour changer ? Parce que ma vision est différente ; dans ma relation de couple, qu’est-ce que je peux ? Qu’est-ce qui se révèle ? Voilà, donc, il y a beaucoup de choses qui sont liées à ça. Et il faut être prêt à ça, parce que la sonologie augmente et va aussi fructifier, va un petit peu guérir, éthériser, je ne sais pas trop comment on peut dire. Tout en fait, nos circuits aussi vibratoire et énergétique, et du coup, forcément, comme tout est résonance vibratoire, à l’extérieur, on va rentrer en interaction d’une autre manière. Et ça, c’est une particularité de la sonologie, quand on décide de faire un travail à plus long terme. Voilà parce qu’on peut venir aussi faire juste une séance de sonologie pour se réchauffer, une petite séance de relaxation et c’est bon. Voilà, on n’est pas…

Caroline : Oui on n’est pas obligé de venir tous les jours…

Marina : Voilà, exactement. On peut dire parce qu’on peut dire « ouais, c’est trop sympa, les bols, je me fais une petite séance ». On sait que ça va s’arrêter là et c’est très bien. D’accord, on n’est pas forcément sur un travail comme ça, sur un moment, mais ça peut l’être. Et quand c’est le cas, ça, c’est aussi flagrant.

Caroline : Il faut être prêt, oui.

Marina : Il faut être prêt parce que voilà, il faut être prêt à se dire que ah bah oui, mais, et puis de toute façon les personnes le voient. Elles ne se mentent pas. En général, elles voient qu’il y a des choses qui… la perception de la vie devient différente. Vraiment.

Caroline : Et sur les bols, donc tu parlais par exemple aussi de tes tipis ou des tambours, voilà. Est-ce que c’est du matériel que tu as été cherché, toi ?

Marina : Alors non…

Caroline : Est-ce que si on a envie d’en acheter, est-ce que voilà…

Marina : Alors après, il y a plusieurs endroits. Donc moi, j’achète mes bols chez Jokat Pandora. Voilà qui est sur Montpellier parce qu’ils travaillent en fait avec une famille qu’ils connaissent. Tous les bols viennent de la même famille, viennent du Népal. Moi, j’ai quelques bols que j’ai ramenés de mes voyages, mais autrement, j’ai choisi, parce que c’est avec eux aussi que j’ai fait la formation. J’aime beaucoup leurs bols, c’est un peu les précurseurs. Je crois que ce sont les premiers qui sont en France, qui ont fait venir en fait les bols. Donc c’est à Montpellier, donc il faut se faire livrer. La particularité de Jokat Pandora, c’est qu’on peut les écouter.

Caroline : C’est-à-dire ?

Marina : C’est-à-dire qu’en fait, ils font un enregistrement des bols. En fait, on peut écouter les bols parce qu’ils font un enregistrement des bols. Donc sur le site, on peut écouter son bol ; parce que c’est très difficile d’acheter un bol sans l’écouter quand même. Voilà donc moi…

Caroline : Est-ce qu’on peut… Tiens, mais, est ce qu’on peut tester une séance, d’un enregistrement sans forcément être dans la pièce, parce que…

Marina : Alors moi, par exemple, pendant la période covid, pour la petite anecdote, on m’a demandé du coup, parce que moi, je fais des séances collectives « Oh, ce serait bien Marina que tu te filmes ». J’ai fait non. J’ai dit on est dans la résonance vibratoire.

Caroline : C’est ça, en fait. Si…

Marina : Mais il y en a qui le font. Alors attention, je ne dis pas, moi je fais ce choix de ne pas le faire, parce que je trouve que quand on est en sonologie on est en sonologie. On n’est pas que dans le son.

Caroline : C’est ça. Du coup, si on enregistre, c’est plus de la musicothérapie que de la sonologie.

Marina : Voilà. Pour moi. Mais je ne dis pas que c’est la vérité, d’accord. C’est ce que moi je choisis. Je trouve que c’est… on peut l’écouter pour une façon de relaxation dans certains cas, mais on va être plus dans une relaxation réceptive qu’on pourrait mettre avec d’autres auteurs de musiques que j’aime beaucoup et que je vais utiliser en musicothérapie lors des séances. Mais voilà, pour la sonologie, pour moi, ça doit rester du présentiel. Mais, c’est mon regard, voilà. Je ne dis pas que, voilà, c’est vraiment le mien. Moi, je le vois comme ça, mais c’est moi, voilà.

Caroline : Tu viens de dire d’autres auteurs de musicologie que tu aimes beaucoup. Est-ce que tu pourrais les citer ?

Marina : Alors oui, alors moi, j’aime beaucoup, je travaille énormément avec Tom Kenyon, qui est un musicothérapeute américain qui travaille sur du fréquentiel. J’étudie du Franck Nabet, aussi, que j’aime beaucoup ; Michel Pépé pour des choses très tranquilles ; donc là on va vraiment être dans les bases on va dire de la relaxation.

Caroline : J’adore.

Marina : Voilà, voilà. Là, on est sur des bases classiques, mais qui sont bien, voilà. Aéolia, qui est moins connu. Voilà. Puis on va s’arrêter là parce que Aéolia qui est moins connu. Donc là, on est dans les choses plutôt très célestes, Aéolia ; on va chercher vraiment, vraiment des fréquences, des harmoniques très subtiles qui, on va être vraiment sur les notes, les notes de si… on devrait plutôt être là-dedans avec le Aéolia, puis d’autres. Tom Kenyon, c’est quand même une bonne référence.

Caroline : OK, super.

Marina : C’est une bonne référence si on veut vraiment faire de la musicothérapie active et presque à la limite, un tout petit peu de sonothérapie parce qu’il y a du fréquentiel, voilà.

Caroline : OK. Non, non, super. Est-ce que tu aurais pour terminer, peut-être un ou deux, j’aime bien poser cette question à mes invités, un ou deux hacks, un ou deux conseils, une ou deux petites choses à mettre en place là, aujourd’hui, demain, pour amener un petit peu de bien être, pour essayer de tester ces petites choses. Donc on a bien évidemment cet exercice avec les oreilles. Pourquoi pas essayer de ressentir des vibrations, mais, autre chose, peut-être, qui n’a rien à avoir, je n’en sais rien. Ce que tu veux, tu partages ce que tu veux.

Marina : Alors, voilà. Donc, c’est vrai que bon, si on n’a pas d’instrument vibrant tout ça, au niveau de la sonothérapie, ça va être compliqué de vous donner un conseil. Moi, pour une activité quand même relaxante que je trouve, qui est très intéressante au niveau du centrage, c’est de prendre un temps, voilà, assis ou allongé on s’en fiche, on va se centrer d’abord sur les bruits les plus éloignés, tout simplement et tout en gardant la respiration, notre respiration. On ne va pas forcément plus l’agrandir ou pas, voilà ; on garde sa respiration, mais on va se centrer sur les musiques, les paroles et les sons qui sont éloignés. Et on va revenir comme ça jusqu’à son cœur. Et on va voir si on arrive à sentir son cœur. Si on n’y arrive pas, on remet de nouveau un peu les mains sur les oreilles pour percevoir la cage de résonance. On va de l’extérieur, à l’intérieur, et ça, c’est très, très apaisant, et ça fait faire un travail neurologique très intéressant qui est vraiment être sur le centrage et l’écoute. Donc, on va pouvoir travailler cerveau gauche, cerveau droit. C’est vraiment, ça paraît anodin, mais ça, c’est pareil, je n’ai pas la référence, mais il y a des choses qui ont été démontrées là-dessus, qui sont vraiment très intéressantes.

Caroline : Sur, qui ont été démontrées sur cerveau gauche-cerveau droit ?

Marina : Sur le fait de faire cet exercice, d’être dans l’attention, en fait, sur un son qui est très éloigné. Revenir jusqu’à un son, en fait, qui est notre propre son. C’est pour rester, je pourrais donner plein de choses, mais là, c’est pour rester un petit peu en lien avec la musicothérapie, la sonologie ou qui a du son. Donc, c’est vraiment d’aller faire cet exercice et c’est très apaisant. C’est vraiment très apaisant et c’est très surprenant. On n’a pas l’habitude de faire et presque… je ne vais pas dire qu’on va entendre une mélodie, mais quand on le fait régulièrement, on va finir par entendre des petits sons, et on peut vraiment créer presque une musique. C’est un exercice qui est vraiment apaisant. Et ça peut paraître comme ça, alors, c’est pareil, il faut le pratiquer pour en faire l’expérience.

Caroline : Le gros apprentissage, on va dire c’est tester et pratiquer.

Marina : C’est tester. C’est dire, voilà, donc je suis apaisée, je peux me centrer par moment sur ma propre respiration, bien sûr, mais c’est plutôt voilà, je vais y mettre l’attention et on va se rendre compte de tous ces bruits. Et même des bruits qu’on a l’impression que ce n’est pas du bruit, voilà.

Caroline : Oui, j’ai fait l’exercice avec un ami qui, on était parti en vacances, qui pratique la méditation et je lui ai demandé donc, voilà, c’était quoi sa pratique. Et en fait lui, il s’installe, dehors, quelque part, enfin bref là où il est, et il reste pendant dix minutes, à l’écoute des bruits qui l’entourent. En fait j’ai trouvé… c’est un exercice que je n’avais jamais fait en méditation. J’ai trouvé ça super intéressant parce que ça nous permet réellement de déconnecter complètement notre esprit et de ne pas avoir à se concentrer sur quelque chose d’autre que ce dont on ne doit pas se concentrer.

Marina : Tout à fait.

Caroline : Et le fait d’écouter les petits bruits, on se rend compte qu’il y en a beaucoup.

Marina : Exactement. Eh bien, voilà. Et moi, je trouve voilà, donc, tu as déjà pratiqué ça et moi, je trouve que c’est intéressant parce que ça permet de faire lâcher le mental ; parce qu’on dit toujours en méditation il ne faut penser à rien.

Caroline : Oui, c’est ça, mais c’est ça. En fait, c’est ça que j’ai trouvé hyper intéressant dans l’exercice.

Marina : Oui, mais bon, avant d’arriver à ne penser à rien, il va falloir penser à quelque chose ; parce que, ce n’est pas possible, voilà ; de penser à rien, c’est que vraiment, on a fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail méditatif depuis très longtemps et qu’on en est là, c’est super. Mais à priori, non, on doit se centrer sur quelque chose et ça, c’est vraiment, on dit souvent la respiration, tout ça. Mais je trouve que cette attention sur les bruits, c’est plus intéressant pour lâcher le mental.

Caroline : Et si on a envie d’apprendre à utiliser un tambour, où est ce qu’on peut apprendre à utiliser un tambour ? Enfin, un tambour, un bol…

Marina : Il va y avoir beaucoup plus de formation. Moi, je fais une ou deux fois dans l’année sur conscience vibratoire et pratique sonore. Et sur la pratique sonore, il va y avoir effectivement le tambour et les bols, pour savoir comment on utilise son tambour et… mais en sachant qu’à un moment donné son tambour il faut se l’approprier, faire ça avec une technique. Mais le tambour, c’est une histoire personnelle. Les bols, on va dire quelque chose de technique. Dans le tambour…

Caroline : J’ai beaucoup plus de mal, moi tu vois, avec là comme ça, avec le tambour, beaucoup plus qu’avec les bols. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai une attirance pour les bols et pas pour les tambours.

Marina : Parce que le tambour, c’est vraiment une histoire personnelle d’âme. Donc, on va amener des pistes sur le tambour. On va, d’ailleurs, pour un petit peu décrocher, on va utiliser la voix, parce que ça va aider en fait. Très étonnamment, on va passer par ça parce que ça va un petit peu aider. Le tambour, c’est vraiment une relation de cœur à cœur. C’est le cœur du tambour avec son cœur et le cœur de la terre. Donc, c’est un vrai triangle et c’est une vérité. C’est une histoire vraiment particulière. On rentre vraiment dans quelque chose un peu chamanique. Vraiment, si on veut le prendre… Donc, il y a quelque chose qui doit s’alchimiser, au niveau de la résonance vibratoire, parce que le tambour il va vibrer, ton cœur, il va vibrer, ton corps, il vibre. Et puis on est sur la résonance de Schumann aussi, donc, ce qui fait que la terre aussi, elle vibre à sa propre fréquence et on doit aller chercher ça. On doit chercher ça. Donc, il faut être patient. Mais c’est une très, très, très belle histoire. Vraiment, c’est… et une fois qu’on l’a trouvée, c’est comme certains diront, c’est difficile de la lâcher parce qu’on est vraiment dans autre chose.

Caroline : C’est quoi, c’est addictif ? C’est…

Marina : C’est cœur à cœur, on est vraiment dans le cœur. Le tambour, c’est le cœur, c’est le cœur, c’est la terre mère, c’est Gaïa. On est vraiment dans la forme sphérique parfaite. On essaie la relation à la terre, et à la mère, à notre propre mère intérieure, à toutes les mères que l’on peut naître, voilà. C’est une alchimie vibratoire qui est liée vraiment féminin aussi, quelque chose de très, très féminin dans cette énergie avec son propre tambour. C’est autre chose.

Caroline : OK. Je suis dubitative. Autant je te dis les bols vraiment je ne sais pas, parce que je l’ai testé en fait tout simplement et je l’ai ressenti donc, j’arrive aussi bien en termes de vibration sur place que auditive. Je sais que ça me fait du bien. Je ne m’explique pas. Le tambour j’ai vraiment beaucoup, beaucoup plus de mal. Il faudrait que je le teste en fait, voilà tout simplement.

Marina : Mais, as-tu un tambour ?

Caroline : Non, mais que je le teste même…

Marina : Oui. Est-ce que tu es allée à des cercles de tambours ou est-ce que…

Caroline : Voilà, tu vois, c’est ça, c’est ce que je dis.

Marina : Voilà, OK. Voilà, ah oui, parce que…

Caroline : Déjà commencer par là en fait.

Marina : C’est le feu en plus, c’est vraiment quelque chose de particulier. Moi, quand je fais les cercles, je fais, donc je commence par le tambour. On fait un temps de bol et je termine par le psaltérion. Donc c’est un temps sur trois temps. Les gens, ils viennent des fois que pour le tambour. Parce que c’est vraiment une énergie, on rentre vraiment dans un univers et une énergie de feu, de puissance énergétique qui est très forte et qui est reliée à la terre. Donc l’énergie systématiquement c’est l’ancrage, c’est flop hop. Et ça passe par les pieds et…

Caroline : Et pour quelqu’un qui n’a jamais testé, qui n’a jamais rien fait, ce n’est pas problématique… d’autant ressentir ou…

Marina : Cela peut être le choc la première fois, mais c’est comme pour une séance de sonologie. C’est-à-dire que pour une première fois, ça peut être aussi difficile.

Caroline : D’accord.

Marina : Cela peut l’être. C’est comme ça, parce que voilà, c’est vraiment voilà. Et puis voilà, ça, c’est… c’est la résonance vibratoire, c’est comme en art, quand on va regarder un tableau, on va trouver ça formidable, et puis la personne à côté va dire « c’est quoi ce truc ? ». Voilà, moi j’ai testé beaucoup de ça, quand je vais aller avec beaucoup d’amis, tout ça, quand on va dans un musée, on voit bien que la résonance vibratoire, déjà sur quelque chose qui vibre pourtant, mais qu’on n’entend pas, on n’a pas les mêmes ressentis. Et là, en plus on a le son. Alors voilà. Oui, ça peut ne pas passer la première fois ; il faut l’accueillir. C’est une réalité. Soit on aime pour toujours, soit la première fois, c’est compliqué. Puis la deuxième fois, on va aussi aimer pour toujours. Voilà, c’est… moi j’ai vu après une séance de sonologie quand c’est vraiment compliqué, je dis toujours il faut venir une deuxième fois. Il ne faut jamais rester sur la première impression en sonologie. Donc ça, c’est un pari au départ, quand quelqu’un vient pour la première fois, j’ai écouté. Il faut s’engager à venir au moins une deuxième fois. Si la première, ça passe et c’est le jackpot à chaque fois, la deuxième fois ils se disent « Mais ce n’est pas possible. Comment ça se fait que la première séance, j’ai ressenti ça, puis que là, je ressente ça à la deuxième séance ? ». Même pour eux ils ne comprennent pas en fait. Je leur explique, le système de vibration, c’est une action de résonance. Le corps, il doit s’adapter à cette résonance vibratoire. Il y a un moment donné, là, c’est trop compliqué. C’est un peu trop, même si moi, j’y vais avec beaucoup de précautions, tout ça, il y a beaucoup d’énergie qui est créée et c’est comme ça. Donc le corps, il faut qu’il s’adapte. On est vraiment dans une alchimie et on essaie de rentrer en résonance notre corps, notre esprit, notre émotionnel, nos énergies, avec ce que les bols créent vibratoirement.

Caroline : D’accord. C’est vraiment remettre de l’énergie… centrer l’énergie, remettre une unité dans tout ça.

Marina : C’est remettre une unité, donc à un moment donné, pendant que ça tente de s’alchimiser, des fois c’est compliqué. Donc on a cette oppression, on a plein de choses. Puis il y a le mental, du coup, on rentre un peu dans ses peurs, c’est vrai qu’à un moment donné, on a un peu peur, et puis du coup là c’est décupler. Là, c’est pareil. Je ne l’ai pas dit, mais je le dis toujours quand je présente une séance de sonologie, on va faire un peu des exercices de respiration, puis on va essayer de se mettre dans un état déjà, de bien-être. Moi, par exemple, quelqu’un qui ne va vraiment pas bien, je ne fais pas une séance de sonologie. Alors, on me dit « Pourquoi ? ». J’explique, parce qu’on va créer beaucoup de vibrations, ça veut dire qu’on va amplifier le phénomène. Voilà. Et ça ce n’est pas souvent parlé en sonologie, mais pourtant c’est une vérité. Donc, on va se mettre dans un état avant, et du coup, on va faire une séance qui va être un petit peu différente. Je ne vais pas forcément créer plus d’énergie. On va plutôt aller sur la musicothérapie. Voilà j’ai écouté, là, vous êtes trop mal, donc on ne va pas faire de sonologie, on va faire une séance de musicothérapie. Voilà. Parce que comme on crée beaucoup d’énergie, si on est très mal, on va créer, on va l’amplifier. D’accord ? Et ça, ce n’est pas magique. C’est juste une réalité physique. Voilà, on renvoie aussi une fréquence, en saut de fréquence, elle est compliquée, j’y remets de l’énergie, j’amplifie encore, j’amplifie ça. Il faut vraiment être très mal, si c’est juste un petit truc, je parle vraiment des choses vraiment très difficiles, on vient, on espère, mais là on est dans un état pas possible, non, on ne fait pas de la sonologie. Ce n’est pas la priorité.

Caroline : En fait, c’est assez bizarre. C’est assez étrange parce que, je te dis voilà sur certains sujets vraiment, je comprends, je le conçois, je l’entends, je ne suis pas dubitative. Autant sur certaines autres parties, je me dis, mais c’est complètement je… je ne sais pas quoi en penser, en fait, mais parce que je ne l’ai pas vécu. Et pour autant, j’ai des amis autour de moi qui ont testé, qui ont pu tester des séances de chamane, de tambour de fin… voilà. J’ai eu plusieurs retours et je pense vraiment, c’est peut-être le message de cet épisode de, il faut le tester pour ressentir ?

Marina : Voilà, ça ne vous fera pas de mal. Déjà, il ne faut pas avoir peur là-dessus. C’est une expérience et c’est juste une expérience. Il faut se dire que dans notre vie, on fait plein d’expériences qui nous tombent dessus sans qu’on aille les chercher. Des fois, elles sont bonnes et des fois elles sont moins bonnes.

Caroline : J’aime bien cette approche.

Marina : Voilà, vraiment, c’est une réalité. Il ne faut pas voilà… on va faire du ski, des fois on se dit « cette descente là-bas, je ne l’aime pas, je préfère faire l’autre ». C’est juste une expérience parmi d’autres. Il faut juste démystifier ça. Ce n’est pas que je vais faire une séance de bol ou j’ai fait faire… Voilà, je fais l’expérience, ça me correspond, ça me correspond pas et puis c’est tout. Dans la vie, on fait plein d’autres tout le temps, on va au restaurant, puis on a pris le mauvais plat et l’expérience était moins bonne. Et puis, ce n’est pas grave et on ne se dit pas… bon bah voilà.

Caroline : J’aime beaucoup l’approche en fait de, renvoyer ce message, de dire, des expériences, vous en faites beaucoup, et qu’est-ce qui vous empêche d’aller tester ça en fait.

Marina : Tout à fait, c’est juste ça. Il ne va rien se passer de néfaste dans une séance de sonologie.

Caroline : Oui, tu prêches une convaincue.

Marina : Rassurez-vous, sauf si vraiment vous tombez sur un sonothérapeute qui n’a vraiment aucune notion de ce qu’est l’énergie et comment ça arrive et qui va vous taper ça à outrance et que vous allez vous retrouver dans des choses très compliquées parce que là, l’énergie à ce moment-là, effectivement, ça peut être compliqué, mais autrement, non. Voilà, voilà c’est l’expérience, cette expérience vibratoire, de résonance vibratoire. Donc on n’a pas l’habitude. Donc oui, comme on n’a pas l’habitude, le corps, il va faire comme il peut avec ça, sur une première séance. Voilà. Il va se dire « oulah », voilà. C’est très étonnant. On est tous très différents. Moi, j’ai une personne qui vient tous les mois, même moi, je suis la première étonnée et elle aussi parce qu’elle a découvert ça comme ça. Et dès la première fois, ça a été comme ça et elle me surprend toujours. Elle s’allonge, je fais trois minutes de bol, elle part. C’est terminé. Elle ne revient qu’une heure plus tard et ça ne lui arrive que là. Elle me dit « Pour moi, c’est incroyable ». Et en fait, elle est sur une — semi conscience donc en fait, elle me dit « Je perçois, mais vraiment sur un autre plan de conscience des petits trucs et tout ». Mais elle me dit « je ne me rappelle de rien ».

Caroline : Et c’est juste ça l’apaise, ça lui fait du bien.

Marina : C’est, voilà. C’est pour ça donc, on est tous différents parce que notre façon d’être est différente, notre énergie, on ne sait pas où on en est. On a nos croyances, on a notre mental qui est différent. Il y a tout ça qui va jouer en sonologie. Voilà, donc on fait avec ça. Et les bols, ils font aussi avec ça et le musicothérapeute et sonothérapeute aussi.

Caroline : Très bien. Donc, allons tester.

Marina : Oui, testez ! Voilà. Ou ne testez pas hein ! En tout cas, n’ayez pas peur. C’est juste ce que je peux dire.

Caroline : OK, OK, allez, on termine là-dessus. N’ayez pas peur.

Marina : Pas de stress. Pas avec ça.

Caroline : Merci beaucoup, Marina. C’était très instructif. J’ai hâte, moi personnellement, de tester des choses que je ne connaitrais pas. Donc, je vais faire un test perso et puis, merci beaucoup.

Marina : C’est avec plaisir. Merci de m’avoir  invitée. Merci beaucoup.